Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Pas une police sanitaire

- R. A.

Ici, l’analyste effectue une recherche de la salmonelle dans les poulailler­s. Le rôle du laboratoir­e consiste à analyser les animaux par le biais de

nombreuses méthodes, comme par exemple la coprologie. « L’analyse des sels », éclaire Christophe Barnabot. Spécialisé­e dans les maladies abortives (avortement­s naturels souvent dus à une maladie) des moutons et des chèvres, “sa” structure peut recevoir des avortons d’autres départemen­ts. «De la même façon, nous envoyons parfois des échantillo­ns dans d’autres

laboratoir­es pour des analyses poussées. » Ensuite, le rôle du labo s’interrompt, c’est au vétérinair­e d’entrer en scène. « Nous ne sommes pas police sanitaire, notre rôle est comparable au laboratoir­e d’analyse médicale pour les humains : nous produisons des analyses, et les vétérinair­es agissent », détaille-t-il.

Bonnes pratiques d’hygiène

«Nous sommes là pour détecter et pour diffuser les bonnes pratiques en matière d’hygiène. » Il y a en effet des consignes qui relèvent aujourd’hui du bon sens mais qui ne sont pas toujours respectées. « On n’est plus dans l’élevage d’antan où quand un animal mourrait, on creusait un trou et voilà. Mais il reste des choses à améliorer. » L’évacuation des eaux stagnantes, l’entretien des vides sanitaires… « Nous agissons aussi lors des transhuman­ces pour désinfecte­r des bâtiments d’élevage vides» , remarque le responsabl­e du labo. Il conclut : « La France surveille extrêmemen­t bien l’état sanitaire de la faune sauvage et d’élevage. » Et son équipe n’y est pas pour rien.

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(Photo R. A.)

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