La Marine nationale s’adapte aux fuseaux horaires
Le changement d’heure n’a que peu d’impact sur la traversée des bateaux
Les navires de la Marine française naviguent sur toutes les mers et les océans du monde. Et leurs équipages sont habitués à évoluer au fil des changements de fuseaux horaires. Le passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver n’a par conséquent que peu d’impact sur leurs traversées, et encore moins sur leur force de frappe... À l’amirauté, à Toulon, on confirme que, sur une traversée, par exemple, entre le Maroc et la Turquie, les navires sont amenés à traverser plusieurs fuseaux horaires: « Le Maroc est à l’heure GMT (en anglais, Greenwich Mean Time, l’heure moyenne de Greenwich, Ndlr), la France à une ou deux heures de plus, l’Égypte à deux heures et le Turquie à trois ! » Donc, un navire de la Marine française qui se déplierait sur Singapour depuis Toulon serait amené à traverser un changement de fuseau jusqu’à Suez, puis un autre jusqu’à la mer Rouge. Jusqu’au Bab-el Mandeb, le détroit qui communique avec le golfe d’Aden, le bateau aura ainsi changé six fois de fuseaux horaires. « Au cours de sa traversée, le bateau décide des fuseaux horaires sur lesquels il souhaite travailler, poursuit le porte-parole de la préfecture maritime. C’est à lui que revient l’option de gagner une heure ou de perdre une heure. C’est une décision interne au bateau.» À terre, les services de la Marine nationale s’assurent de gérer les trafics en fonction des choix des bateaux. « Par conséquent, notre référence n’est ni l’heure d’été ni l’heure d’hiver appliquée en France, poursuit-on à la Prémar. Ce qui compte pour nous, c’est le temps universel, l’UTC [Temps universel coordonné, compromis entre l’anglais CUT Coordinated universal time et le français TUC Temps universel coordonné, Ndlr]. »