Le CIL des Sablettes rencontre des habitants de Mar Vivo
Les membres du bureau du Comité d’intérêt local (CIL) des Sablettes et environs ont organisé une permanence pour rencontrer les résidents du quartier de Mar Vivo, samedi matin de 10 h à 12 h, au bar de Mar Vivo. Patricia Dey, la présidente du CIL, était satisfaite de cette réunion : « Cela faisait longtemps que nous n’avions pas organisé de permanence car, lors des dernières, peu de riverains étaient venus nous voir. Nous avons décidé d’en refaire une et c’est une excellente idée car nous avons rencontré des riverains intéressés ou un collectif comme celui de Mar Vivo qui a décidé de devenir membre de notre CIL. Ces réunions sont pour nous l’occasion de découvrir les soucis que connaissent les riverains, ce qui nous permettra d’alimenter les débats avec les représentants de la municipalité lors de notre prochaine assemblée générale qui se tiendra début 2019.
Le nouveau mur de Monaco Marine trop haut ?
C’est aussi pour nous l’occasion d’expliquer les difficultés de concilier les intérêts privés et publics tout comme les procédures de recours qui peuvent être engagées. Ainsi, beaucoup de riverains ignorent qu’une grande partie des parkings ou places de stationnement est en fait située sur des emplacements privés où la municipalité n’a aucun moyen d’agir. Ce matin (samedi), les récriminations portent essentiellement sur le nouveau mur de Monaco Marine situé sur la corniche, dont la hauteur semble excéder celle autorisée par le permis de construire. Ce cas illustre les difficultés à concilier les intérêts publics et privés. Les nouveaux stops mis en place à l’intersection des rues Verlaque et Léger font également beaucoup parler. Si leur utilité est unanimement reconnue, beaucoup de riverains déplorent un manque d’information sur cette nouveauté, ce qui se traduit par de très nombreux non respect des nouveaux stops. Ce sujet est emblématique de la lenteur administrative car cela fait huit ans que nous avions demandé cette modification routière et, malgré l’attention que nous prêtent la municipalité et son service technique, il faut beaucoup de temps pour faire évoluer les choses. Suite au succès de cette réunion, nous avons décidé d’organiser avant la fin de l’année une nouvelle permanence, soit à Saint-Elme, soit à Tamaris »