Les logements de la résidence « Le Martinet » livrés en décembre
Le maire, Georges Ferrero, s’est exprimé devant les représentants des familles concernées.
Conviés, mardi, salle Espace Azur à une réunion d’information préalable à leur emménagement (début décembre), les futurs locataires de la résidence à caractère social « Le Martinet », rue VictorRougier, ont été accueillis par le maire Georges Ferrero, l’agent communal Brigitte Gertosio et les responsables de l’entreprise Var-Habitat, maîtresse d’oeuvre, François Craisson, Nathalie Bastion, Frédéric Demarcq et Dominique Florès. Objectif: présenter cette résidence flambant neuve et les règles de vie qui lui seront associées.
« Après Lei Cardelino en juin dernier, voici 21 nouveaux logements sociaux proposés à nos concitoyens, a souligné le maire. Ces initiatives communales découlent d’une réflexion menée en liaison avec l’État et les bailleurs sociaux pour répondre à la problématique de l’accès au logement. En tant qu’élus nous avons le devoir de prendre cette problématique à bras-le-corps... » La commune étant dans l’obligation de disposer d’au moins 25 % de logements sociaux, l’équipe municipale fait le maximum pour combler sa carence.
Un programme soutenu
Cette année, 42 logements sociaux ont vu le jour en attendant les 65 autres du programme immobilier « Les Vents d’Anges » qui seront livrés fin 2019. « Nous savons combien il est difficile, de nos jours, de trouver des logements décents et adaptés à la situation de chacun, a enchaîné le maire. Bien souvent, la précarité dans laquelle les gens se trouvent ne leur permet pas de payer un loyer du parc privé, encore moins d’accéder à la propriété. Il nous reste beaucoup
à faire mais, comme vous pouvez le constater, nos initiatives vont dans le bon sens... » Dans la foulée, François Craisson de Var-Habitat a présenté les règles de vie en communauté qui permettront d’assurer la tranquillité et la sécurité de tous. « Vous avez la chance de bénéficier d’un logement neuf... Je vous demande simplement de le respecter pour faire en sorte que le vivre ensemble soit bien compris et accepté », devait conclure l’intervenant. Au cours du Café Blabla Patouas organisé, mardi, dans les murs du café Jaurès, il fut essentiellement question de l’automne, thème privilégié par les responsables de l’Escolo deis agasso galoio, initiateurs de la réunion. Et ce jour-là, les locuteurs désignés pour conduire les débats – Bernard Cachia et Louis Grosso – se sont parfaitement acquittés de leur tâche faisant preuve, de surcroît, d’un bel esprit didactique. Si bien que cette rencontre informelle autour d’un bon café a permis des échanges multiples qui, comme toujours, n’ont pas engendré la mélancolie. Et tout cela naturellement en Lengo Nouastro ! Comme il s’agissait de parler de l’automne, les participants n’ont pas manqué d’évoquer tout ce qui symbolise cette période de l’année : les feuilles mortes, la beauté des forêts empourprées, la récolte des châtaignes, la cueillette des champignons, le temps des chrysanthèmes, la mélancolie de la Toussaint, sans oublier les recettes culinaires en rapport avec ces mois particuliers, notamment la triperie et les savoureux pieds et paquets. Rendre sa noblesse à la langue provençale et à tout ce qui s’y rattache... C’est le but avoué de l’Escolo deis agasso galoio, association culturelle et identitaire présidée par Annie Grosso qui s’efforce de maintenir et promouvoir la culture et la langue du pays tout en essayant de convertir de nouveaux adeptes.