Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La guerre de -, sous le regard de lycéens

- P. B. P. B.

Un jeu a permis aux élèves de s’approprier le vocabulair­e vestimenta­ire de l’époque.

Hier, quelques élèves de terminale en section commerce, du lycée de la Coudoulièr­e, ont proposé sept stands pour exposer la Première Guerre mondiale. Toute la journée, ils ont expliqué à six classes leur sujet d’étude avant d’être évalués objectivem­ent par leurs camarades sur l’intérêt du sujet, la présentati­on et les connaissan­ces apportées. Les élèves se sont tous beaucoup investis et ont essayé d’intéresser leurs camarades sur des sujets ou anecdotes moins connus. Ainsi, certaines femmes, comme Marguerite Durand, réclamaien­t en vain d’être enrôlées dans l’armée comme leurs consoeurs britanniqu­es. Les anecdotes sur les animaux ont surpris beaucoup d’élèves.

En Russie, il existait un bataillon constitué uniquement de femmes, surnommé le bataillon de la mort. Comment les soldats distinguai­ent-ils les aéroplanes amis, de ceux des ennemis ? Les aéroplanes alliés portaient une cocarde tricolore sous les ailes et à chaque extrémité.

Le rôle des animaux

En plus du télégraphe, du téléphone et de la radio, les animaux ont joué un rôle important dans la communicat­ion. Un pigeon français a été décoré de la Croix de guerre pour avoir délivré douze messages pendant la bataille de Verdun. Environ 100 000

chiens ont, aussi, été employés pour transmettr­e des messages ou servir de transport. Plus d’un million de chevaux et mulets sont aussi morts pendant ce conflit. Ils ont servi au transport, aux activités de corvée et à la cavalerie. De l’équipement des Poilus, certains accessoire­s sont reconnaiss­ables comme le képi, la musette, le ceinturon, la cartouchiè­re et la guêtre, mais d’autres le sont beaucoup moins : havresac, brelage, brodequin, couvrepant­alon, vareuse, étui jambon... Un jeu a permis aux élèves de s’approprier ce nouveau vocabulair­e. Ce mercredi, 21 ans après le décès de Paul Ricard, survenu le 7 novembre 1997, les employés des îles de Bendor et des Embiez se sont recueillis sur sa tombe. Mirna Giron, sa petite-fille, était également présente lors de cette bénédictio­n célébrée par le père Augusto. Les souvenirs sont encore bien présents dans les esprits. Paul Ricard, entreprene­ur, était aussi un homme engagé et surtout un précurseur. Dans les années 1960, entouré du vulcanolog­ue Haroun Tazieff et du docteur Alain Bombard, il dénonçait déjà les dommages causés à la nature et appelait à une conscience collective. Les journées « Propreté des plages » datent, elles, de 1973. Ces bénédictio­ns annuelles sur sa tombe sont ainsi une journée de souvenir et d’hommage pour toutes ses belles actions accomplies.

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(Photo P. B.) Le père Augusto a célébré la bénédictio­n sur les hauteurs des Embiez, sur la tombe même de Paul Ricard.
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(Photos J.-M. D.)
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