Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Exposition sur la Grande Guerre : précisions

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Inaugurée hier salle Azur, l’exposition sur la Grande Guerre (année ) est visible tous les joursdehàh jusqu’au mercredi  novembre à midi. Elle est rehaussée par une conférence/débat sur le thème «La pandémie de la grippe espagnole en /» prononcée sur place, ce jour vendredi  novembre, par le docteur Delaforge, ainsi que d’une seconde conférence/débat également prononcée sur place par M. Hubert Challe le samedi  novembre à  h  sur le thème « L’aviation, nouvelle arme, nouveau métier. »

Cérémonie patriotiqu­e

Dimanche  novembre, à  h , à l’esplanade Charles-de-Gaulle, centenaire de l’Armistice du  novembre .

août 1914, la France mobilise ! Les rues des villes et des villages sont en effervesce­nce... Depuis la défaite de 1870 et l’annexion de l’Alsace-Lorraine, le patriotism­e français est exacerbé. Comme des milliers d’autres, Le Beausset, paisible village provençal, salue joyeusemen­t l’événement. Hilares et insouciant­s, les conscrits déambulent dans les rues. En quelques jours 1 100 000 hommes sont en ligne. Parmi eux, les premiers Beaussetan­s partis la fleur au fusil. Puis, ce sont les premières batailles et les premières pertes. Effroyable­s! La guerre moderne affiche sa couleur : rouge sang. Au Beausset où chacun vaque à ses occupation­s, la campagne est tranquille et les nouvelles rares. Le 26 août, c’est avec les ménagement­s d’usage qu’une première famille apprend la mort de l’être cher : le chasseur alpin Barthélémy Guiliano, 23 ans, tué le 20, en Moselle. Les premiers combats sont extrêmemen­t meurtriers. Pour la seule journée du 22, la France déplore 27 000 tués. Lorsque la guerre s’achève, le 11 novembre 1918, quelques 80 mobilisés ne sont pas revenus (20 % de ceux qui sont partis). La bourgade comptait alors 1 921 habitants... Le 1er avril 1917, sous la pression de la population bouleversé­e par l’hécatombe, le maire Lazare Deprad et son conseil décident de faire bâtir un monument à la gloire de ceux qui sont tombés. Un comité d’élus et de citoyens est constitué. Dans les premières semaines de 1919, ledit monument, érigé par souscripti­on publique avec subvention municipale, est inauguré. Les noms des morts pour la France y sont gravés à jamais. À l’époque, l’édifice trônait face à l’hôtel de ville, devant la fontaine. Dans les années 1950, il sera transféré sur l’esplanade De-Gaulle et, plus tard, sous la mandature d’Edmond Lafond, il sera réaménagé et embelli. Une rétrospect­ive opportune tandis que la France célébrera dimanche le centenaire de l’Armistice.

J. L.

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Le monument sur son emplacemen­t initial, derrière la fontaine de la place Jaurès.

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