Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Attentats du -Novembre: l’hommage de la nation

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Trois ans après les attentats de Paris, un hommage national a été rendu, hier, aux victimes des attaques du 13 novembre 2015 avec un cortège qui a relié, du Stade de France au Bataclan, les six lieux des attentats djihadiste­s les plus meurtriers commis en France. Ce soir-là, neuf hommes avaient mené une série d’attaques aux abords du Stade de France de SaintDenis et dans la capitale, sur des terrasses de restaurant­s et dans le Bataclan, faisant 130 morts et plus de 350 blessés. Ce parcours commémorat­if a débuté au Stade de France, au nord de Paris, où trois premiers djihadiste­s s’étaient fait exploser, tuant une personne et faisant des dizaines de blessés. En présence d’élus locaux et de victimes, le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, accompagné­s notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo, s’y sont recueillis avant de saluer la famille de Manuel Dias, unique tué de cette attaque initiale.

 noms de victimes égrenés

Pour la première fois, le président de la République n’assiste pas à ces cérémonies. «Le 13 novembre est entré dans la mémoire de la Nation tout entière, là où se tiennent chacune des victimes. Nous ne les oublierons jamais: elles nous rappellent la force de ce qui nous tient ensemble et qui ne peut être détruit», a écrit Emmanuel Macron sur Twitter. Après le Stade de France, le cortège a ensuite rallié les terrasses des bars et restaurant­s visées par les fusillades, où 39 personnes ont trouvé la mort: le Carillon et le Petit Cambodge, la Bonne Bière, le Comptoir Voltaire et la Belle Equipe. Le parcours s’est achevé devant le Bataclan, la salle de concerts du XIe arrondisse­ment emblématiq­ue de cette sanglante soirée. Avant un dépôt de gerbes, les noms des «90 vies fauchées en ces lieux » ont été égrenés devant les nombreux membres du gouverneme­nt, policiers, secouriste­s, victimes, proches de victimes et plusieurs centaines d’anonymes rassemblés dans un silence pesant. Un projet d’accord sur le Brexit a été conclu par les négociateu­rs britanniqu­es et européens et sera examiné mercredi en conseil des ministres, a annoncé, hier, le gouverneme­nt britanniqu­e dans un communiqué. Une source européenne a confirmé l’existence d’un accord au niveau technique mais qui doit être encore validé au niveau politique à la fois côté britanniqu­e et côté européen. « Le cabinet se réunira aujourd’hui pour examiner le projet d’accord que les équipes de négociatio­ns ont conclu à Bruxelles et pour décider des prochaines étapes », a indiqué le gouverneme­nt. « Les ministres ont été conviés à lire le document en amont de la réunion », précise le communiqué. Les ambassadeu­rs des  pays de l’UE se retrouvero­nt cet après-midi à Bruxelles, selon deux sources diplomatiq­ues. La chaîne irlandaise RTE, qui cite deux sources gouverneme­ntales, affirme que le projet d’accord prévoit un « filet de sécurité» qui doit éviter le retour d’une frontière physique entre l’Irlande du Nord et la république d’Irlande. « Il aura la forme d’un arrangemen­t douanier pour tout le Royaume-Uni avec des dispositio­ns “plus profondes” pour l’Irlande du Nord en termes douaniers et réglementa­ires », a tweeté son journalist­e Tony Connelly. L’accord impliquera­it le maintien du Royaume-Uni tout entier dans un accord douanier avec l’UE, et pas seulement l’Irlande du Nord, comme cela avait été initialeme­nt proposé par Bruxelles. Theresa May doit désormais réussir à faire accepter cet accord à son Parti conservate­ur, très divisé sur la question.

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(Photo AFP)
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(Photo MaxPPP) Anne Hidalgo et Edouard Philippe.

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