Le centre Tisot justifie son programme de spectacles
La présentation de la saison culturel du centre Tisot a réuni, vendredi soir, un public de passionnés de spectacle, et plusieurs élus du Département et de la Ville. Tous ont été reçus par Isabelle Garnier, directrice du centre, et par Jean-Louis Andréani, responsable de la programmation. Ce dernier a expliqué clairement que le programme de Tisot est à l’image de la société d’aujourd’hui. A savoir un mélange culturel qui représente la France, même si, a-t-il ajouté, la musique n’a pas de frontière. Précisément, les limites du quartier Berthe ont été franchies avec le concert de Cali, lors de la toute première date de Tisot, car le public est venu de toute l’aire toulonnaise, et même de plus loin.
Du temps et de l’expérience
Pour sa part, Éric Marro, adjoint au maire délégué à la culture, a appuyé les choix de programmation, en évoquant la diversité des artistes. Ce qui a permis d’annoncer le spectacle de Sanseverino, le 24 novembre prochain, avec un côté festif à la clef. Toutefois, au regret d’un spectateur souhaitant une programmation plus étoffée, Jean-Louis Andréani, à l’origine des Voix du Gaou et de l’espace Malraux à Six-Fours, a démontré que la puissance vient avec le temps et l’expérience. Concernant la capacité de la salle, Nathalie Bicais, conseillère municipale d’opposition et élue départementale, s’est interrogé sur les raisons de l’accueil modulable des spectateurs (250 places assises ou 600 debout). J.-L. Andréani a répondu que, dans la majorité des cas, cela tient au choix des artistes, mais relève aussi d’un point de vue financier puisque 600 places payantes rapportent plus que 250. S’agissant des recettes, le responsable de la programmation a d’ailleurs rappelé qu’« un centre municipal a vocation à faire de la diffusion, pas de la production. » Dans un autre registre, Isabelle Renier, adjointe au maire, a souhaité que Tisot joue la mixité sociale. En réponse, Isabelle Garnier a expliqué que la mixité existe de fait avec l’autre vocation du centre, celle des ateliers et stages artistiques et culturels proposés toute l’année. La conférence-débat ne pouvait se terminer sans un concert. Le public a donc découvert Chris et son groupe One of us, des garçons de la région qui chantent et jouent des musiques avec talent. Un groupe à promouvoir et que Tisot inclura peut-être dans ses futures programmations.