Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Sirius Void convoque sa bonne étoile

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Du rock aérien, des morceaux à la limite du punk, jusqu’au hard rock… Sirius Void aime bien graviter dans plusieurs univers. Formé il y a - ans, ce groupe de moins de trente ans d’âge basé vers Marseille compte Lucas au clavier, et au chant avec Jeanne (parfois à la guitare !), Romain à la guitare (qui ne craint pas de s’aventurer quelquefoi­s à la flûte traversièr­e), Ben à la basse, Adrien aux percussion­s et Théo, Toulonnais, à la batterie. La marque déposée du groupe est un rock psychédéli­que progressif. «Le rock des années - nous attire beaucoup. On voulait faire quelque chose dans cet esprit, sans forcément copier », explique Lucas. « Void » évoque d’ailleurs « le vide interstell­aire. On a des thèmes qui tournent beaucoup Sirius Void, du rock progressif et psychédéli­que.

autour du cosmique», confie-t-il. Mais leurs influences peuvent aller vers le blues ou même le jazz. Avec seulement trois titres, leur premier mini EP sorti en mai dernier arrive à retracer tous ces univers. Après avoir écumé les

scènes dans le sud, et s’être au passage constitué un public de fidèles, les membres du groupe qui se consacrent presque tous exclusivem­ent à cette aventure veulent «bouger plus loin que la région Paca» et lorgnent maintenant « plus au nord, voire l’étranger ». Ben pourrait lâcher sa carrière de psy, Théo est encore étudiant au Conservato­ire TPM, mais compte  ans de batterie à son actif et les autres sont déjà musiciens intermitte­nts. «On aimerait pouvoir gagner notre vie avec nos compositio­ns ,relaie Lucas. On a tous envie de s’éclater. On fait la musique qu’on aime, ce qui fait qu’on fait notre musique sans concession ». En projet : un nouvel EP de  titres pour le début de l’année prochaine. Ils ont aussi déposé un dossier pour participer au Trempli des iNOUïS au Printemps de Bourges. «Il ne faut pas hésiter à aller de l’avant, ne pas avoir peur de l’inconnu », pense Lucas. Voilà ce à quoi il faudra s’attendre samedi : « ce qu’on aime, c’est faire voyager l’auditoire avec des nuances, des ambiances différente­s (jusqu’à un morceau purement blues, ndlr) . En partie par le fait qu’on est six, on arrive toujours à y mettre un maximum d’énergie», promet le chanteur.

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(Photo Valérie Le Parc)

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