Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Rentrée réussie pour le musée de l’école publique

Contraint de quitter La Farlède, ce « conservato­ire de l’histoire de l’enseigneme­nt » a posé ses cartons dans la cité de l’olivier. A la clé, plus d’espace pour une immersion plus vraie que nature

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Une joyeuse cohue, beaucoup de curiosité et une bonne dose d’émotion. Tous les ingrédient­s d’une rentrée des classes étaient réunis, samedi matin, pour l’ouverture du nouveau musée, avenue Anatole-France. Rien de plus normal après tout, pour un espace consacré à l’école publique. Une inaugurati­on en forme de renaissanc­e après des mois d’incertitud­e pour les membres de l’associatio­n Les Amis du Musée de l’école publique et son infatigabl­e présidente, Monique Broussais (lire par ailleurs). Des tracas qui semblaient bel et bien oubliés, samedi matin, lors de la découverte du nouvel espace, parfaiteme­nt agencé. Sur 150 m², deux belles salles très lumineuses proposent de découvrir l’école d’avant. Une visite en forme de cours d’histoire pour les uns, ou de bain de nostalgie pour les autres.

Du tableau noir à la tablette

A peine le ruban tricolore coupé, la visite inaugurale a déjà donné lieu à de savoureux échanges. Quelques « anciens » tentaient ainsi d’expliquer à des adolescent­s médusés le fonctionne­ment d’un encrier, d’un porte-plume ou d’un boulier. Des objets pour le moins incongrus, que les jeunes se sont empressés d’immortalis­er avec leurs téléphones portables. Choc des génération­s.

Les manuels, cartes, meubles et autres objets présentés n’illustrent qu’une petite partie de la richesse des collection­s amassées par l’associatio­n. Une diversité qui va permettra au musée de proposer des exposition­s thématique­s et de faire voyager certaines pièces dans

les communes environnan­tes. Pour la municipali­té, l’ouverture d’un nouvel espace culturel est forcément une bonne nouvelle. Robert Bénéventi, le maire, a dit sa joie et sa fierté, d’autant que le musée s’installe dans une ancienne école. S’il ne s’agissait pas d’une école publique,

mais catholique, Sainte-Geneviève a vu passer des génération­s d’Ollioulais jusqu’à son déménageme­nt en 2015 du côté de la Castellane. Dans la cité de l’olivier, qui ne comptait jusqu’ici pas de véritable musée, cette première initiative ne devrait pas rester sans suite. Dans un an doit ouvrir une vaste Maison du Patrimoine. Derrière le couvent des Observanti­ns, la création d’un musée de la fleur est également engagée.

CHRISTOPHE GAIGNEBET

Visite gratuite jusqu’au  janvier Heures d’ouverture : mardis (9h-12h, 15h-17h) ; mercredis, vendredis, et samedis (10h-12h,15h-17h), jeudis (9h-12h, 14h-17h). Rens. 04.94.30.41.20.

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(Photo Patrck Blanchard)
 ?? (Photos Patrick Blanchard) ?? Samedi matin, Monique Broussais, présidente de l’associatio­n Les Amis du musée de l’école publique, a accompagné les premiers visiteurs, dont le maire d’Ollioules Robert Bénéventi et les élus du conseil municipal des jeunes.
(Photos Patrick Blanchard) Samedi matin, Monique Broussais, présidente de l’associatio­n Les Amis du musée de l’école publique, a accompagné les premiers visiteurs, dont le maire d’Ollioules Robert Bénéventi et les élus du conseil municipal des jeunes.
 ??  ?? Cahiers, manuels d’enseigneme­nts, objets de la vie scolaire garnissent les vitrines du musée. Des classes sont également reconstitu­ées. En taille réelle, avec des vrais pupitres, mais aussi en taille miniature, grâce à une contributi­on de la Maison de la poupée du Beausset.
Cahiers, manuels d’enseigneme­nts, objets de la vie scolaire garnissent les vitrines du musée. Des classes sont également reconstitu­ées. En taille réelle, avec des vrais pupitres, mais aussi en taille miniature, grâce à une contributi­on de la Maison de la poupée du Beausset.
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