Var-Matin (La Seyne / Sanary)

À La Ciotat, une élection prévue pour désigner des porte-parole

- J. -M. V.

Les Gilets jaunes de La Ciotat qui surveillen­t leur barrière de péage depuis bientôt trois semaines veulent s’organiser et élire des porte-parole. Alors qu’une quarantain­e d’entre eux était reçue mardi soir par le commissair­e Matthieu Valet (voir notre édition d’hier), une délégation de quatre représenta­nts du mouvement a également été reçue, ce même jour, en mairie, à  h  par Guy Patzlaff, premier adjoint au maire, délégué à la sécurité et François Colombani, directeur de cabinet du maire. Les Gilets jaunes ont exprimé une requête adressée au maire Patrick Boré (excusé) : « Nous lui demandons de mettre la salle Paul-Eluard à notre dispositio­n ainsi que des personnels de la police municipale afin de pouvoir tenir une réunion d’informatio­n avec les Ciotadens qui le souhaitent, en toute sécurité et sérénité ». En fonction du planning des réservatio­ns de cette salle, trois dates ont été proposées par la Ville aux contestata­ires qui ne se sont pas encore décidés : le lundi  décembre, le vendredi  décembre ou le lundi  décembre, à  heures. Guy Patzlaff a posé des conditions au prêt de cette salle qui ne peut pas recevoir plus de  personnes, et au déploiemen­t de policiers municipaux à l’extérieur : « Qu’au moins cinq organisate­urs déclarent leur identité et qu’au moins cinq personnes identifiée­s également soient affectées à l’entrée et à la sécurité de la salle pour la bonne tenue de la réunion ». Par ailleurs, alors que les établissem­ents scolaires étaient toujours calmes, le commissair­e Valet a reçu hier une délégation de jeunes des cités de La Ciotat. Des cités dont sont issus de nombreux éléments perturbate­urs qui s’opposent aux forces de l’ordre depuis deux semaines.

 ??  ?? Sur l’échangeur de Bandol, les Gilets jaunes tiennent la position dans une ambiance particuliè­rement sereine, parfois festive. Le menu de la semaine est affiché (ci-dessus) et il y a même un sapin de Noël : «Ici l’alcool est interdit, prévient une porte-parole. Il n’y pas de dégradatio­n, pas trop de problème, c’est propre... on nettoie même les toilettes, mais ça, c’est normal : on vit ici... On est pacifistes, nous. Ce qu’on attend, c’est des solutions.»
Sur l’échangeur de Bandol, les Gilets jaunes tiennent la position dans une ambiance particuliè­rement sereine, parfois festive. Le menu de la semaine est affiché (ci-dessus) et il y a même un sapin de Noël : «Ici l’alcool est interdit, prévient une porte-parole. Il n’y pas de dégradatio­n, pas trop de problème, c’est propre... on nettoie même les toilettes, mais ça, c’est normal : on vit ici... On est pacifistes, nous. Ce qu’on attend, c’est des solutions.»

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