« On bascule au XXIe siècle »

Christian Bar, chef du service des urgences

« Joie »,« fierté » ,« espoir ». Trois mots choisis par le chef des urgences de l’hôpital brignolais pour qualifier son ressenti à l’aube de l’ouverture des nouveaux locaux.

Alors heureux ?

Très heureux. Je suis arrivé en  dans cet établissement et on a parlé de ce projet dès . C’est un concours gagné par l’hôpital au niveau régional sur le Plan national Hôpital . On a gagné à l’époque la possibilité de reconstruire une partie de l’établissement.

Vous étiez nombreux à concourir ?

On était plusieurs à concourir. Quatre établissements avait été choisi dont nous. On était content.

Quels étaient les critères ?

Je ne sais pas. Je n’ai pas participé à la réponse au concours mais nous savions que dès , les urgences étaient obsolètes par rapport à l’activité. Et en terme de flux, de confort, d’intimité également.

C’est le résultat d’un travail collectif ?

Les équipes de professionnels, quelle que soit leur spécificité (infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, médecins) ont participé à ce projet pour poser les concepts de base. Ensuite, ça s’est transformé en projet architectural. Mais on a été écouté en grande partie.

Quel est la partie du service proposé dont vous être le plus fier ?

C’est la qualité de l’outil mis à la disposition de la population et des professionnels. On change d’ère. On bascule au XXIe siècle avec le matériel et l’architecture qui permet de gérer les flux de patients de manière digne et efficace théoriquement et on espère rapide pour ne pas perdre de temps. Jusqu’ici on était plutôt bien en terme de délai d’attente et les délais de prise en charge mais on aimerait s’améliorer encore plus.