« Les oeufs, c’est la cerise sur le gâteau »
« Il faut savoir qu’une poule peut manger jusqu’à 150 kg de déchets par an, rappelle Ingrid Penalva, membre du collectif toulonnais Zéro déchet. Donc, avec deux poules par famille, calcule-t-elle, ça fait 300 kg de déchets économisés qui auraient dû partir à l’incinérateur ». Pour le Sittomat, cette démarche complète la pratique du compostage individuel, qui permet déjà de recycler ses déchets verts et organiques. En France, près de 28 % du contenu de nos poubelles seraient en effet des déchets putrescibles. Plus de 68 000 composteurs ont déjà été distribués sur l’aire du Syndicat. Mais, « dans ces déchets ménagers, une grande partie ne part pas au compost» , explique Matthieu, diagnostiqueur immobilier sur l’aire toulonnaise.
Démarche intéressante
Ce père de famille, la quarantaine, est arrivé au Sittomat dans les premiers ce mardi matin, avec deux cartons vides sous le bras. Lui est déjà habitué au compostage. «Je faisais aussi le tri sélectif depuis des années, c’est pour cette raison que je trouve cette démarche intéressante. Avec ma petite famille, poursuitil en emballant ses poules, on essaie de consommer des produits frais en sachant ce que l’on mange. Alors on a envie de continuer dans cette logique. Et puis, l’apport d’oeufs régulier, c’est quand même la cerise sur le gâteau ».