JOURNÉE, À PARIS) Pas de miracle pour les Fréjusiens
Jouant sur courant alternatif, Fréjus aura singulièrement manqué de régularité dans chacune des trois manches pour mettre à mal l’hégémonie du Paris Volley. Du coup l’addition est corsée
PARIS - FRÉJUS : -
Salle Charpy, Paris XIIIe arrondissement, Paris Volley bat Fréjus 3-0 (25-21 en 29’, 25-22 en 29’, 25-18 en 27’). 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Zgheib et Dreves.
PARIS VOLLEY : le six de départ : Gjorgiev, Petty, Gonzalez, Lafitte, Lavagne, Kreek. Puis : Poda. Libéro : Homma.
FRÉJUS : le six de départ : Simin, Pajic, Falafala, Florent, Vivier, Audric. Puis : Previt, Suc. Libéro : Lecat.
Il n’y a rien de honteux à perdre du côté du Paris Volley. Le leader parisien ne joue clairement pas dans la même catégorie que les autres protagonistes. Et l’issue de la saison régulière ne fait plus de doute depuis déjà bien longtemps.
Reste aux concurrents à jouer leur va-tout les soirs de confrontation avec le club de la capitale.
Les coups tranchants de Florent
Samedi soir, les Varois ont soufflé le chaud et le froid pendant les trois manches. L’inquiétude envahissait très vite toutes les têtes avec un départ canon de Paris et surtout de Kreek au service (7-1). Fréjus parvenait petit à petit à stabiliser sa réception et à mettre ainsi Vivier et Florent dans de meilleures dispositions (16-13, 21-18). Hélas, il partait de trop loin pour espérer revenir (2521). La manche suivante offrait plus de suspense aux débats. Grâce à des coups tranchants de Florent au centre, Fréjus avait le contrôle des opérations (8-9 ,1011). Un cours instant seulement. Poda sortait du banc pour redonner de l’air aux siens (16-13), avant que Lavagne n’en rajoute une seconde couche (19-14). Les Fréjusiens avaient néanmoins le mérite de ne pas baisser pavillon (22-21), malgré un meilleur finish de leur hôte du soir sur un contre de l’incontournable Kreek (25-22). Dos au mur, l’ASML Fréjus n’avait plus rien à perdre. Malheureusement, les partenaires de Simin repartaient sur les mêmes bases que dans le set initial. La faute à des « parpaings » de Lavagne (8-3) ou de Lafitte au centre (14-7). Incapable de contrer la domination
LBM
journée parisienne, Fréjus s’inclinait 25-18 sur un dernier coup de génie de Gjorgiev avec une feinte de passe au centre. Fréjus sera de nouveau de sortie samedi prochain du côté de Saint-Jean d’Illac, trois points derrière au classement.