Isabelle Agnel-Gouzy ose un regard différent
Actuellement à la batterie du cap Nègre et jusqu’au 20 janvier, Isabelle Agnel-Gouzy expose ses récents travaux. Connue par beaucoup d’élèves des Beaux-Arts et au travers de ses nombreuses expositions, Isabelle continue pourtant de surprendre. Ses “toiles-à-porter” sont toujours présentes, ses toiles tout en gestes et en couleurs aussi, « l’intime » des Polaroid également, mais la verticalité a fait place à « L’Horizontalité ». Atteinte d’une maladie rare qui la fatigue, Isabelle a en effet modifié sa façon de peindre. « Avant, je peignais 8h par jour. Aujourd’hui, je peins deux heures et dors 6 heures. » Plus souvent allongée, elle a su s’adapter et faire de sa nouvelle fragilité une force à exploiter. Elle avoue que cette exposition a même eu un effet thérapeutique. Tout comme les voyages, la Méditerranée, la famille, les amis... Toute de couleurs vêtue, toujours souriante, Isabelle semble indestructible. « C’est incroyable », disent certaines personnes du public, « elle parle vraiment de sa peinture avec ses tripes ». Isabelle est ainsi. Elle ose se dévoiler, montrer de son intimité, déclarer son amour pour le public. Elle finit ainsi son discours par un « je vous aime très fort ». L’amour est réciproque car le public adore son exposition. Vous pouvez rencontrer Isabelle le 12 janvier à 15h, à la batterie du cap Nègre. Instant charnel avec ces Polaroid où la couleur et le geste restent omniprésents. colorés rappellent les tissus de Les membres de l’association Lou Raioulet, amoureux des traditions provençales et des santons, exposent leur crèche à la collégiale Saint-Pierre. Vous pourrez ainsi y découvrir les différents métiers de jadis, les costumes et... la magie de Noël. Avant de la bénir, le père Augusto a aussi fait remarquer que « regarder la beauté de cette crèche c’est y voir les coutumes, la Provence et notre histoire ».