Fékir, rien ne va plus...
Le meneur de jeu de Lyon est loin d’afficher sa meilleure forme et sa participation demeure incertaine demain à Kiev contre le Shakhtar Donetsk
Jouera, jouera pas ? Le meneur de jeu de Lyon Nabil Fekir est loin d’afficher sa meilleure forme et sa participation demeure incertaine demain à Kiev contre le Shakhtar Donetsk, match décisif pour la qualification en 8e de finale de la Ligue des Champions. Mercredi dernier face à Rennes, un match perdu à domicile par l’OL (2-0), Fekir n’a une nouvelle fois été que l’ombre de lui-même... « Il n’était pas le seul à être en difficulté mais il est vrai que, comme c’est notre meilleur joueur, quand il n’est pas à 100%, cela se voit plus que les autres car l’écart avec son niveau maximum est impressionnant. Il fait pourtant tout ce qu’il faut », reconnaissait le président Jean-Michel Aulas après la défaite concédée face au Stade Rennais. Bien sûr, sa performance en ouverture de la C1 sur le terrain de Manchester City reste mémorable (2-1). Il avait marqué et délivré une passe décisive à Maxwel Cornet (blessé et qui sera forfait à Kiev). Mais depuis, le capitaine lyonnais s’est sérieusement blessé à une cheville, le 7 octobre au Parc des Princes contre le Paris SG (défaite 5-0). Et il n’a fait son retour qu’un mois après, le 3 novembre contre Bordeaux (1-1). Face à Saint-Etienne (1-0), le 23 novembre, il est encore sorti à la mi-temps pour des douleurs aux adducteurs. Ainsi, depuis début octobre, il n’a plus disputé deux matches entiers d’affilée, toutes compétitions confondues.
Seulement % de dribbles réussis
Cette méforme est tout sauf une surprise. Dès cet été, l’entraîneur Bruno Genesio avait alerté sur la situation du joueur auréolé du titre de champion du monde avec l’équipe de France. Fekir devait à la fois digérer une décompression compréhensible après ce sacre et la déception née de son transfert avorté au mois de juin à Liverpool. Du coup, ses statistiques sont en chute libre avec notamment 564 minutes jouées cette saison contre 1.166 minutes à la même période la saison dernière pour une moyenne de 1,9 fautes subies contre 3,4 par match. Et ses dribbles réussis étaient plus nombreux (69% contre 45%). Si en Ligue des Champions, son bilan est de deux buts et deux passes décisives pour quatre rencontres, en L1 il n’a marqué que deux fois contre onze en 2017-2018 au même stade. Une baisse de régime vraiment problématique pour Bruno Genesio.