Les Bleues en demies !
Cap sur Paris ! Les Françaises joueront les demi-finales de l’Euro demain (21h) à Bercy contre les Pays-Bas, grâce à leur victoire sur la Serbie, 38 à 28, dans leur dernier match de poule, hier à Nantes. C’est la quatrième fois d’affilée que les Bleues atteignent le dernier carré d’une grande compétition après les Jeux de Rio, l’Euro 2016 et le Mondial 2017. « Ce serait déjà un beau résultat », avait dit le sélectionneur Olivier Krumbholz avant le tournoi. Mais bien sûr, après le titre mondial de l’an passé, tout le monde espère qu’elles vont encore aller au bout. Il faudra d’abord passer l’obstacle des Pays-Bas. Les organisateurs ont déclaré hier que le programme du dernier weekend était maintenu malgré le contexte sécuritaire en France.
Nzé-Minko encore étincelante
Les Néerlandaises sont une très bonne connaissance des Bleues, sinon une très vieille, car les Oranje sont les dernières arrivées parmi les grandes nations. Trois fois médaillées depuis 2015, elles restent à la recherche d’un sacre. Le dernier grand choc entre les deux équipes a été remporté par la France en demifinale des Jeux de Rio. Dans la finale dont elles rêvent, les Bleues défieraient peut-être les Russes, l’équipe qui leur a gâché le match d’ouverture il y a deux semaines à Nancy (23-26), archi-favorite devant la Roumanie en demie. La Norvège, double tenante du titre, est éliminée, bien que restant sur trois succès, pour avoir manqué son début de compétition (2 défaites). Pour rejoindre Paris, un résultat nul, au moins, était devenu indispensable après les premiers résultats de la journée. Mais les Françaises n’avaient jamais envisagé autre chose qu’une victoire contre la Serbie, qui n’avait plus rien à jouer, pour continuer l’aventure. Très bonnes d’emblée en attaque, avec Nzé-Minko encore étincelante (9 buts) et Houette (7 buts) retrouvée sur l’aile, les Bleues, dans une ambiance de fête, n’ont d’abord pas été assez dures en défense. Une bonne entrée de Glauser dans la cage et trois contres d’affilée leur ont quand même permis de revenir sereines au vestiaire (18-14). Le reste du match a été maîtrisé. L’écart a grimpé à dix buts (42e minute) grâce notamment à Lacrabère, de plus en plus percutante au fil du tournoi (4 buts).