Et maintenant...
L’affaire mise en délibéré, l’avenir de la réhabilitation de l’Atelier mécanique est désormais entre les mains des juges du tribunal administratif de Toulon qui rendront leur décision dans les prochains jours. Devant le bâtiment qui jouxte l’opéra, hier, on se gardait donc de tout triomphalisme, que cela soit du côté des représentants de la mairie ou de l’aménageur.
Un chantier de deux ans
« Déçu oui et non », Gérard Demory, lui, assurait ne pas savoir si la Confédération environnement Méditerranée, dont il est le président, irait ou non jusqu’à la cour administrative d’appel dans le cas où sa requête contre le permis de construire serait rejetée. « Nous verrons comment la décision sera motivée et si nous avons encore une chance. La cour d’appel, ça coûte beaucoup d’argent… »Etle Bandolais d’évoquer aussi l’arrêt du 8 octobre dernier de la cour administrative d’appel de Marseille, qui relève un « vice de procédure » quant au choix de l’opérateur pour mener à bien la reconversion du site… Patricia Maffioco, chargée du dossier pour la ville de La Seyne, souhaitait surtout retenir que « les conclusions du rapporteur montrent que les services de la municipalité ont bien travaillé et n’ont fait aucune erreur sur la délivrance du permis. » Si le jugement lui était bien favorable, Quartus a d’ores et déjà annoncé qu’il attendrait la décision des requérants de faire appel ou non pour acter le lancement de travaux estimés à 30 millions d’euros. «Une chose est sûre, nous sommes toujours très motivés sur ce dossier » souriait Anne Parel, chargé d’opérations pour la société. On a envie que l’objet sorte le plus tôt possible. » Elle n’est pas la seule, tant le projet semble recueillir l’assentiment des Seynois. Rappelons que le chantier, si feu vert il y avait, durerait environ deux ans.