Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Minérale, naturelle, unique

Environ 380 000 bouteilles (1,5 l) de la nouvelle Sainte Baume, de qualité supérieure, unique dans la région où elle est distribuée, ont déjà été produites dans l’usine de Beaupré, qui augmente ses cadences à destinatio­n de l’export

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Unique et presque magique ! La Sainte Baume de Provence, première eau minérale naturelle de la région SudPaca, est varoise. Elle est captée, mise en bouteille depuis peu à Signes et disponible à la vente dans les grandes surfaces et chez les distribute­urs de la région. Et ce sont même les lecteurs de Var-matin qui ont choisi son nom (voir ci-dessous). Souvenez-vous, c’était en 2016, à l’occasion d’une grande consultati­on lancée dans votre quotidien, lorsque l’usine de la Société d’exploitati­on des sources de Signes, sur un terrain de laquelle le « filon bleu » venait d’être découvert, était en attente des autorisati­ons d’exploitati­on. Peut-être faitesvous partie de ceux qui l’ont baptisée ?

  bouteilles de , l à l’heure

Une usine déjà connue pour mettre en bouteille depuis vingt ans la mythique eau de source de Beaupré (certifiée ISF) qui surgit de la terre tout près de l’usine. « La nouvelle eau minérale naturelle de Sainte Baume, de qualité supérieure, est, elle, issue d’un forage à 100 m sous terre situé à environ 1 km au nord de l’usine, explique Mickaël Ferreira, le nouveau directeur du site, qui a pris ses fonctions il y a trois mois. Son débit (autorisé) est de 8 m3/heure, l’équivalent de 6 000 bouteilles de 1,5 litre à l’heure». Ainsi, depuis la mise en production, au début de l’année 2018, 380 000 bouteilles de 1,5 litre de Sainte Baume ont déjà été remplies. Une eau qui se destine d’abord au marché régional et se décline en bouteilles de 1,5 litre et de 50 centilitre­s. «Une citronnade à base d’eau minérale est par ailleurs en phase de test », complète le directeur. Pour l’instant, la Sainte Baume de Provence n’est pas destinée à l’export.

+  % à l’export pour la Beaupré

Ce n’est pas le cas de l’eau de source de montagne Beaupré, pour laquelle le débit s’est accéléré de manière significat­ive avec le récent positionne­ment de l’armateur Marseillai­s CMA CGM (voir page suivante), qui est entré majoritair­ement au capital de la Société d’exploitati­on qu’elle détient avec le groupe Ogeu (son ex-actionnair­e majoritair­e). « Les volumes de production à l’export sont en augmentati­on de 50 %, atteste Mickaël Ferreira, de 1,2 million de bouteilles en 2017 à presque 2 millions de bouteilles en 2018 ». Une augmentati­on de la production destinée à l’export. Conditionn­ée en contenants de 33 cl, 50 cl, 75 cl, 1 l (un nouveau moule finalisé pour le marché asiatique) et 1,5 litre, la Beaupré est transporté­e jusqu’en Indonésie, en Chine, au Japon et en Afrique, par voie maritime, à bord des porte-conteneurs géants de l’armateur CMA CGM notamment, où elle contribue au rayonnemen­t de la Provence et du Var dans le monde. Outre l’export, l’eau de Beaupré est également distribuée sur le marché national, diffusée via des marques de distribute­urs notamment ou, plus localement, destinée à l’armée française. Les débits de la source Beaupré (300 m3/heure) et du forage – dont la nappe s’étend sous une parcelle de 50 hectares – sont constants. Et l’outil de production n’est même pas exploité au maximum de ses capacités. Au total, ce sont donc près de 45 millions de bouteilles, soit 75 millions de litres d’eau (90 % de Beaupré pour 10 % de Sainte Baume) qui sortent chaque année de l’usine de Signes, tournée vers l’avenir.

Encore de la marge…

« Si demain, je devais augmenter la production, je passerais de deux à trois équipes sur la chaîne d’embouteill­age (22400 bouteilles/heure), indique le directeur du site. L’usine pourrait ainsi produire un tiers de volume en plus ». Une cadence qui pourrait encore être augmentée en adaptant l’outil de production qui est âgé de vingt ans. Assurément, la Société d’exploitati­on des sources de Signes voit la vie en bleue.

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 ??  ?? Près de 75 millions de litres d’eau (toutes qualités confondues) sont mis en bouteille chaque année dans l’usine de Signes, qui est résolument tournée vers l’avenir.
Près de 75 millions de litres d’eau (toutes qualités confondues) sont mis en bouteille chaque année dans l’usine de Signes, qui est résolument tournée vers l’avenir.
 ??  ?? Mickaël Ferreira, 45 ans, directeur du site de Signes, compte 29 ans d’expérience dans l’embouteill­age de l’eau.
Mickaël Ferreira, 45 ans, directeur du site de Signes, compte 29 ans d’expérience dans l’embouteill­age de l’eau.
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