Le Télégraphe a des messages à faire passer
Le nouveau lieu culturel de Toulon, qui veut mettre l’humain au centre de son projet ne réserve plus seulement ses spectacles à ses abonnés. Mais il faut toujours adhérer pour suivre les ateliers
Ils sont rares, les lieux où l’on peut voir le public se déhancher lors d’un concert… un dimanche soir. Depuis son ouverture, le 29 novembre, le Télégraphe a su créer une ambiance particulière avec ses abonnés. « On se connaît tous. Les 300 personnes, on les a rencontrées », explique François Veillon, qui dirige ce nouveau lieu culturel. Ces fidèles de la première heure sont restés, malgré la tourmente des premiers mois, et l’ouverture reportée en octobre dernier, pour cause d’aménagements de sécurité à faire. La programmation d’ateliers, théâtre, concerts, débats-conférences… se veut tout sauf figée. « Elle se construit mois par mois. On se laisse énormément de liberté », explique François Veillon. Les talents peuvent être locaux, mais pas seulement. Le Télégraphe veut porter des valeurs de « liberté d’expression, réalisation » au sens large. Cela passe aussi par la méditation pleine de conscience ou le yoga, au programme des ateliers… « La culture n’est pas qu’artistique, elle parle aussi de soi. La notion de bien-être est importante, estime François Veillon. L’humain est au centre du Télégraphe. A travers les gens, il y a une résonance qui est en train de s’opérer avec la ville ». Le concept d’origine qui prévoyait une programmation entièrement réservée à ses abonnés est en train d’évoluer. Si les ateliers leur sont exclusivement dédiés, concerts, débatsconférences (talk-témoignage) notamment deviennent ouverts à tous. Savoir + Rens. www.telegraphe.org