Un destin hors des lignes familiales
« En , les premiers Trucy sont à Barjols. Treize générations se succéderont jusqu’à votre serviteur. Ils étaient tous notaires royaux puis notaires, d’où l’épisode pendant la Terreur où la famille a failli être décapitée au sens propre et figurée... Le rescapé s’appelait d’ailleurs aussi François Trucy et il s’est installé avoué à Brignoles après sa libération. Puis, son fils a poursuivi à Toulon. Je suis finalement le premier à avoir cassé la filière juridique en exerçant dans le médical. Sous l’Occupation, j’étais réfugié en Auvergne dans une famille amie et lorsque nous sommes rentrés, la maison de Toulon avait été bombardée. La famille en ressort intacte mais il faut repartir de zéro... Je débuterai médecin biologiste mais finirai par revendre les parts de mon laboratoire en et cesser toutes activités professionnelles afin de pouvoir présider le centre hospitalier de Toulon. Grâce au Sénat, j’ai pu visiter une cinquantaine de pays. Malgré cela, il a toujours été impensable pour moi de quitter Toulon. Il y a une atmosphère de vie à laquelle je tiens beaucoup ici. L’Histoire sur laquelle j’écris, reste ma passion. Dans le Var nous bénéficions d’une géographie fabuleuse. La rade, la mer, SaintMandrier, le cortège montagneux, etc. Et lorsqu’il y a la géographie, l’histoire suit ! Ce qui fait que dramatique ou heureuse, elle accroche. Et je ne cesse de découvrir de nouvelles choses ! Être recruté par l’Académie du Var, l’une des plus actives de France en terme de travaux, recherches et publications, m’a fait très plaisir. »