Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le conflit Arreckx-Fabre point de départ politique

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« Mon arrivée en politique provient – mais je ne le saurai que plus tard ! – d’un conflit interne entre le maire Maurice Arreckx et son premier adjoint Henri Fabre. C’est lui, avec qui j’avais noué des liens au Rotary, qui est venu me chercher pour constituer un groupe de pression face au maire qu’il contestait de plus en plus. J’accepte et j’hérite d’une sous-délagation aux espaces verts dans une ville qui, à l’époque n’a pas d’espaces verts ! (rire) Mais tout est à faire et cela me motive. Trois ans plus tard, j’obtiens les finances. Cette période me plaît. J’enchaîne les succès et Arreckx me voit lui succéder. Finalement, Henri Fabre meurt en  et c’est moi – quatrième adjoint - qui devient premier adjoint. À l’époque je n’ai pas encore d’ennemis... Les emmerdes viendront après (lire par ailleurs). Le paradoxe de la défaite aux municipale­s de , c’est que trois mois après je gagnerai la réélection au Sénat.

Fringale municipale...

Revenir dans la course à la mairie était pour moi hors de question. J’avais donné et la relève ne manque jamais de venir même si je n’ai pas eu le temps de cornaquer un héritier naturel. Si c’était à refaire, j’irais plus doucement dans les investisse­ments car j’ai eu la fringale de rattraper les retards au-delà de ce qui était supportabl­e pour le contribuab­le en augmentant les impôts (habitation et fonciers) de  à % sur trois années consécutiv­es. Ce que les Toulonnais ne m’ont pas pardonné... Maire est le poste que j’ai préféré occuper mais c’est finalement dans le climat de travail du Sénat que je garde un grand souvenir d’hommes politiques comme le remarquabl­e Jean-Pierre Fourcade. »

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