La fin du plastique à usage unique en  ?

Cotons-tiges,pailles, touillettes à café: ces produits en plastique à usage unique, qui envahissent les océans, seront interdits dans l’Union européenne (UE), vraisemblablement dès , selon les termes d’un accord négocié à Bruxelles. L’image aura donc marqué les décideurs européens: d’ici à , il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons si rien n’est fait pour lutter contre la pollution actuelle, avait martelé la Commission européenne au moment de déposer sa proposition fin mai. Seulement huit mois plus tard, l’UE s’est dotée d’une législation pour interdire les produits en plastique à usage unique les plus communs, soit une dizaine de catégories de produits qui représentent à eux seuls  % des déchets échoués dans les océans et sur les plages. L’accord, trouvé hier matin après une nuit de discussions entre négociateurs du Parlement européen et du Conseil (les Etats membres), doit encore être adopté formellement par les deux institutions en début d’année . L’UE table sur une entrée en vigueur deux ans plus tard, soit en , suivie de sa mise en application des les pays de l’Union. Certains produits en plastique à usage unique seront interdits s’il existe des alternatives, comme les cotonstiges, les couverts, les assiettes, les pailles, les agitateurs de boissons ou encore les bâtonnets pour ballons. L’accord fixe par ailleurs un objectif de collecte des bouteilles en plastique de  % d’ici à . Selon l’eurodéputée Frédérique Ries (libéraux), rapporteure du dossier, l’accord va « permettre de réduire la facture des dégâts environnementaux de  milliards d’euros, soit le coût estimé de la pollution aux plastiques en Europe jusqu’en  ».