«Aucun impact sur le trafic»
Mohamed Mahali, adjoint au maire de Toulon en charge de l’urbanisme
La Métropole, désormais en charge de l’urbanisme, a opté dans ce dossier pour une « modification simplifiée », pourquoi ?
Si cette procédure a été retenue, c’est parce que c’est ce que prévoit le code de l’urbanisme pour ce genre d’évolutions. La modification du Plan local d’urbanisme est mineure, il n’y avait pas de raison de faire autrement. Il n’y a en aucun cas, comme j’ai pu le lire, de volonté d’« avancer masquer ». D’ailleurs, le projet porté par la CCI n’est pas secret, Var-matin y a consacré deux pages, il y a quelques semaines (notre édition du octobre). À l’époque, nous n’avions que des retours positifs.
Certains craignent que le quartier soit « défiguré » et que l’on perde la vue sur la mer ?
Je me demande de quelle vue on parle… Sur des semi-remorques en attente d’embarquement ? Au contraire, avec ce projet de parking, dont le troisième niveau sera une esplanade ouverte à tous, on offre aux Toulonnais la possibilité de se réapproprier cette partie du littoral.
Que répondez-vous à ceux qui s’inquiètent d’un impact en terme de trafic ou de pollution ?
Il n’y aura aucun impact de ce type. D’ailleurs l’autorité environnementale n’a demandé ni évaluation environnementale ni étude d’impact. Il n’y aura pas davantage de ferries à cause du parking, ni davantage de voitures, puisque le parc de stationnement va remplacer celui actuellement situé au bout du port. Les Toulonnais vont d’ailleurs voir disparaître cette verrue, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Enfin d’un point de vue environnemental, je rappelle que nous sommes en compatibilité avec le Schéma de cohérence territoriale qui demande de ne pas imperméabiliser de nouvelles terres.
En filigranes on sent dans les contributions une hostilité au trafic de ferries en général ?
Peut-être, mais ce n’est pas du tout le débat et la question posée avec cette modification du PLU.