Var-Matin (La Seyne / Sanary)

 bascule dans la joie

- J. L.

Un réveillon formidable­ment réussi... aussi bien par la qualité, le prix et un délicieux méchoui ! Le comité des fêtes a vraiment ravi les  convives ce soirlà : ambiance d’enfer menée sans relâche par le DJ Eric durant toute la nuit ! Dès le départ, à l’apéritif, la bonne humeur était présente et la piste de danse a été très vite assaillie. Les fêtards avaient vraiment envie de « s’éclater ». Félicitati­ons à toute l’équipe du comité des fêtes qui s’est évertuée sans relâche à la réussite de cette belle soirée. (Texte et photos L. M.) Le buste reliquaire de saint Eutrope... avant sa disparitio­n lors d’un casse survenu au Beausset vieux dans la nuit du

au  mai .

Avant l’arrivée du canal de Provence en 1973 l’eau, source de vie et de prospérité, faisait cruellemen­t défaut au Beausset, commune foncièreme­nt agricole (vigne, olivier, amandier, fleurs, produits maraîchers...) Unique recours pour les habitants: organiser des procession­s ou adresser des neuvaines à saint Eutrope, Patron de la communauté. Il se trouve en effet qu’en période de sécheresse, seul saint Europe pouvait obtenir les faveurs du ciel. La mémoire collective rapporte cette anecdote: « Quand les paysans désespérai­ent de voir la pluie arroser leurs terres assoiffées le reliquaire du saint était sorti de son alvéole du Beaussetvi­eux, puis posé sur une table au point culminant de la colline, face au village d’en bas, où il semblait défier les cieux. De temps à autre, pour stimuler son génie défaillant, on l’aspergeait d’un seau d’eau qui délavait un peu plus ses couleurs. Et pour le punir, lorsque le voeu n’était pas exaucé, on le tournait face au mur!» Cette pénurie d’eau explique aussi pourquoi, près d’un siècle et demi avant l’arrivée du canal, ceux qui avaient en charge les destinées de la collectivi­té avaient tenté de s’organiser. Le 2 décembre 1829, en effet, le conseil municipal avait fait dresser un inventaire complet des sources, puits, fontaines et autres citernes implantés sur le territoire. Il s’agissait d’établir une répartitio­n rationnell­e des réserves pour en faciliter le contrôle et interdire les abus.

Nombreux points d’eau

A la lecture du document une constatati­on s’impose: même s’ils n’étaient guère prodigues les points d’eau beaussetan­s étaient nombreux. De plus, preuve de leur importance, chacun a donné son nom à un quartier de la commune. Ainsi trouvet-on les fontaines de la Daby, des Cinq sous, de Font vive, Font neuve, Font Vieille, Souviou, Maran, Gailleux, du Rouve, d’Abon, des Folies, de Tassy, de la Venturonne, de l’Amoureïo, la citerne de la Gouorgo, les puits d’Isnard, de Massacan, de Souviou, Dou Nartas, Dou Camin, de Guilhem-Estève, de la Ville... Sans compter l’emblématiq­ue fontaine de la place Jaurès, les puits privés de certaines demeures et le ruisseau Le Gourganon.

 ??  ?? Après avoir été débarrassé­e des broussaill­es qui la masquaient, la fontaine des  sous est en cours de réhabilita­tion. Son nom est apparu en   car elle jouxtait le poste de l’octroi où les colporteur­s devaient s’acquitter d’une somme de  sous au quintal pour les marchandis­es entrant au village.
Après avoir été débarrassé­e des broussaill­es qui la masquaient, la fontaine des  sous est en cours de réhabilita­tion. Son nom est apparu en   car elle jouxtait le poste de l’octroi où les colporteur­s devaient s’acquitter d’une somme de  sous au quintal pour les marchandis­es entrant au village.
 ?? (Photo col. J.L.) (Photos J. L.) ?? Le puits d’Isnard, rue du Chanoine Beuf, où venaient s’abreuver les troupeaux de chèvres et de brebis.
(Photo col. J.L.) (Photos J. L.) Le puits d’Isnard, rue du Chanoine Beuf, où venaient s’abreuver les troupeaux de chèvres et de brebis.
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