Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Six-Fours: Stéphane Durel y croit encore

- RECUEILLI PAR S. B.

C’est un président six-fournais résolument optimiste, mais non moins réaliste, que nous avons rencontré durant la trêve hivernale. Si l’équipe fanion n’est pas à la hauteur des espoirs qui étaient placés en elle, le reste du club tourne à plein régime. Une fierté pour Stéphane Durel, qui a totalement relancé sportiveme­nt et économique­ment le SFB, dont il est à la tête depuis trois saisons.

On imagine que l’actuelle quatrième place de l’équipe fanion en Régionale  ne vous réjouit guère ?

On s’attendait forcément à mieux. On a annoncé qu’on jouait la montée, et après neuf journées on est quatrième à dix de points de Fos. C’est une déception mais en aucun cas une finalité. Le championna­t est long et nous avons tous les atouts pour effectuer une remontée spectacula­ire. À condition que les joueurs en aient vraiment envie et qu’ils s’y filent à  %.

Comment expliquez-vous ce départ laborieux ?

On a beaucoup de joueurs qui arrivent du niveau audessus. Mais avant, ils ne faisaient que du foot. Aujourd’hui, ils doivent concilier un boulot plus le foot. Il y a un temps d’adaptation. On a tout de même réussi à trouver des emplois à six joueurs. Ce n’est pas rien. J’espère qu’à partir de janvier, ils vont pouvoir évoluer à  % de leur capacité.

A contrario, les équipes de jeunes tournent et trustent les premières places ?

C’est une vraie fierté. Aujourd’hui, il y a  licenciés au SFB, soit un des plus gros clubs du Var. Nos équipes U et U jouent les premiers rôles en DHR et les U sont premiers en ligue. L’équipe réserve senior est première en PHB. Idem pour l’équipe  en série. Je n’oublie pas les filles. Elles sont  à jouer à Six-Fours. Mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est de voir la qualité des éducateurs que nous possédons et qui vivent bien ensemble. Il y a une super ambiance. C’est essentiel.

Économique­ment, le club se porte bien ?

À mon arrivée, le budget était de   euros. Aujourd’hui, on fonctionne avec   euros. Il y avait peu de partenaire­s privés, ils sont une trentaine désormais. Le tissu relationne­l avec les sponsors est excellent, même si on espère toujours en attirer des nouveaux. J’espère que TPM pourra nous donner un coup de pouce afin de bénéficier de minibus supplément­aires. Nous n’en avons que deux aujourd’hui, et il nous en faudrait au moins six…

 ?? (Photo Dominique Leriche) ?? Stéphane Durel se réjouit de la bonne vitalité de son club, même s’il attend mieux de son équipe fanion.
(Photo Dominique Leriche) Stéphane Durel se réjouit de la bonne vitalité de son club, même s’il attend mieux de son équipe fanion.

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