Burkina Faso : morts après des affrontements intercommunautaires
Les représailles contre les peuls qui ont fait une quarantaine de morts cette semaine au Burkina Faso après l’attaque meurtrière d’un village réveillent les griefs contre la communauté peule accusée, comme au Mali voisin, de collusion avec les djihadistes. Comme au Mali, au Niger ou au Nigeria, les tensions dégénèrent périodiquement en violences entre Peuls, traditionnellement éleveurs souvent nomades et musulmans présents dans toute l’Afrique de l’Ouest, et autochtones agriculteurs. Certains membres de la communauté peule ont rejoint des groupes djihadistes qui depuis le Mali se sont propagés notamment au Burkina Faso, donnant prétexte à des représailles sanglantes sur fond de conflits terrestres intercommunautaires. A peu près au même moment en ce début d’année, deux raids meurtriers ont touché cette communauté. Au Mali, l’attaque menée contre un village par des chasseurs traditionnels dozos a fait morts mardi. Au Burkina, au moins civils ont été tués entre mardi et mercredi après l’attaque du village de Yirgou (centre) attribuée aux jihadistes.
Birmanie : policiers tués dans des attaques de rebelles bouddhistes
Treize policiers birmans ont été tués et neuf blessés, hier, dans des attaques de la guérilla bouddhiste dans l’État Rakhine, une région pauvre où les combats s’intensifient avec les forces de sécurité ces dernières semaines. Les rebelles de l’Armée d’Arakan (AA) luttent en faveur de plus d’autonomie pour la population bouddhiste de ce territoire de l’ouest de la Birmanie, où les violences ont déjà forcé depuis août plus de musulmans Rohingyas à fuir au Bangladesh.