L’année de toutes les célébrations pour le Ballet Studio Marius
L’école de danse de La Rode, fondée par Marie-Claude Rous et Éric Dufrier, fêtera notamment ses vingt-cinq ans. Mais avant, rendez-vous demain pour les quinze ans de la Compagnie Petipa
Triple anniversaire en 2019 pour le Ballet Studio Marius. L’école de danse de La Rode à Toulon fêtera en effet ses vingt-cinq ans, en même temps que les vingt ans de son concours international de danse, ainsi que les quinze ans de la Compagnie Petipa. Autant d’années que Marie-Claude Rous et Éric Dufrier ont passé à oeuvrer pour la formation de jeunes danseurs classiques. Leur credo ? « Avec la tête, on peut déplacer des montagnes.» Autrement, au Ballet Studio Marius, le mental et la force de caractère comptent plus que les prédispositions physiques et athlétiques. Un parti pris qui porte ses fruits. Les qualités des ballerines, des solistes, des partenaires formés à La Rode font le bonheur des compagnies qui les recrutent une fois leurs cursus terminés. On a d’ailleurs pu voir deux des élèves de la section professionnelle du Ballet Studio Marius dans les saisons 2 et 5 de l’émission Prodiges sur France 2, Rubens Simon et Léa Sauvignon. D’autres de leurs élèves ont aussi intégré des compagnies de renom. « On nous vante leurs qualités, leur autonomie, leur polyvalence», note le couple de danseurs, eux-mêmes anciennes étoiles de l’Opéra de Toulon. C’est ainsi qu’ils savent la nécessité d’entraîner leurs élèves aux arabesques, entrechats et pas-de-deux, mais aussi à tout ce qu’il se passe en dehors de la scène. Et quoi de mieux pour comprendre et appréhender les coulisses que de les fréquenter. «Nous avons créé la Compagnie Petipa afin que nos jeunes de la section professionnelle montent sur scène, apprennent à être autonomes en dehors. Chaque année, c’est un moment où ils ont l’impression d’être dans une compagnie professionnelle. » Ainsi, depuis quinze ans, les plus grands ballets se sont succédé: La Belle au bois dormant, Cendrillon ou encore Casse-Noisette. Toujours sur des chorégraphies d’Éric Dufrier, agrémentées de variations – des sols – classiques du répertoire. MarieClaude Rous, elle, se charge du « nettoyage»: «Je suis Mme Propre », s’amuse-t-elle, avant d’expliquer qu’elle gère «la technique et l’artistique en respectant la personnalité de chacun». Ce sera encore le cas cette année, avec Au Pays des mille et une nuits (lire ci-dessous).