Un petit Creed... de douleur!
De Steven Caple Jr. (USA). Avec Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson. Durée : h . Genre : Drame. Notre avis:
L’histoire CREED
Champion du monde des poids-lourds et futur papa, Adonis Creed (Michael B. Jordan) est défié publiquement par le fils d’Yvan Drago, le boxeur qui a causé la mort de son père. Rocky Balboa (Sylvester Stallone) lui déconseille d’accepter le combat et refuse de le coacher. Mais peut-on échapper à son destin ?
Notre avis
« Si on ne fait pas ce qu’on aime, on n’existe pas », assure l’affiche, en guise de slogan. Et ce qu’Adonis Creed aime pardessus tout, apparemment, c’est de prendre des coups. Avec Viktor Drago (joué par l’impressionnant boxeur germano-roumain Florian Munteanu) il va être servi! Le spectateur aussi: les scènes de combat sont encore plus violentes que dans les films précédents de la saga Rocky. On a mal à leur place! C’est, hélas, la seule réussite du film qui reprend servilement les codes et les personnages de la saga, sans rien y apporter de nouveau. Classé parmi les jeunes réalisateurs US à suivre après son premier film (The Land) en 2016, Steven Caple jr échoue là où Ryan Coogler avait brillamment réussi avec Creed 1: renouveler la saga en imposant un nouveau héros. Dans Creed 2, la plupart des personnages font pitié, à commencer par le pauvre Adonis (déjà, un prénom pareil…) et celui qui l’incarne: Michael B Jordan, jamais dans le match. La seule qui évite le KO technique est Tessa Thompson, tout à fait crédible en apprentie Rihanna. Ses deux chansons sont ce qu’il y a de mieux dans une B.O, qui s’avère aussi décevante que le film.