«Qu’est-ce qui me plaît à Saint-Cyr?»
« Dans un tel contexte, il faut recentrer ses actions sur l’essentiel, sur sa famille, sur ses proches, adéclaré Philippe Barthélemy il y a quelques jours à l’occasion de ses voeux à la population, à l’Espace Provence. La municipalité, en ce qui la concerne, s’inscrit dans une trajectoire de solidarité et de proximité, son rôle étant de mettre en place les moyens matériels et humains pour que chaque Saint-Cyrien puisse trouver les services publics de qualité auxquels il aspire. » Dans son bureau de l’hôtel de ville, il précisait son attachement à sa commune, comme une réponse à l’atmosphère de défiance qui règne actuellement dans le pays vis-à-vis des décisionnaires « éloignés du terrain ». D’autant qu’il estime que « tous les Français ne sont peut-être pas sur les barricades, mais qu’une majorité est solidaire des revendications des Gilets jaunes ». « Qu’est-ce qui me plaît à Saint-Cyr ? On a 100 associations ! Ça veut dire qu’il y a au moins 100 occasions pour les gens d’aller discuter, d’échanger. Nous, les élus, on assiste à toutes les assemblées de toutes ces associations, des CIQ… Alors je peux vous dire qu’on sait ce que pensent les gens, ce à quoi ils aspirent. On parle de la vie de la ville. Le lien social, c’est ce qui compte. Je crois qu’il y a une incompréhension totale entre les gens et l’État. Ça ne veut pas dire que toutes les idées sont idiotes. La dimension nationale est nécessaire, mais entre les lois qui évoluent sans cesse, les contraintes, les normes, la fiscalité… Disons que tous les ingrédients sont réunis pour arriver à cette incompréhension générale, ce ras-lebol. Nous, les maires, on connaît les gens. L’État devrait comprendre qu’il faut davantage de dialogue, de relations humaines, de considération. Et moins d’arithmétique et de Cerfas. »