« Eviter tout ce qui peut fracturer davantage »
Trois élus de la majorité (Gérard Valéro, Michel Caparros, Laurent Fréani) ont en rejoint les bancs de l’opposition...
Ce n’est jamais une bonne chose... C’est un peu la conséquence de mon exigence élevée en matière de comportement. Je n’aime pas les écarts de comportement ou d’éthique.
Vous représenterez-vous aux élections municipales en ?
Disons que je me prépare... Il y a encore des choses à faire.
Des propos parfois virulents circulent déjà, en particulier sur les réseaux sociaux...
De manière générale, cette année je vais faire l’effort de ne pas en rajouter, de ne pas mettre de l’huile sur le feu, vu le contexte national. Pour des raisons diverses, on est dans un contexte où deux France s’opposent. Début , il faut éviter tout ce qui peut fracturer davantage. J’espère prendre une part active au grand débat national, qui est un peu le débat de la dernière chance. J’ai mis deux cahiers de doléances à disposition des Bandolais.
Avez-vous eu des contacts avec les Gilets jaunes présents au péage de Bandol depuis le novembre ?
Oui, je suis en contact avec certains d’entre eux, je suis même intervenu sur place à plusieurs reprises, seul. Il y a des gens calmes parmi les Gilets jaunes. Je leur mets une salle à disposition le mercredi pour qu’ils puissent se réunir et j’espère les associer au grand débat.
Que pensez-vous du mouvement des Gilets jaunes au niveau national ?
Il y a de réelles difficultés qui s’expriment, qui ne datent pas d’aujourd’hui. Le Président a reconnu avoir commis quelques erreurs, dont acte. Mais les problèmes remontent à des années et des années. Une fracture sociale existe, il faudra y répondre.
Etes-vous toujours adhérent de l’UDI ?
Non, je suis adhérent du Nouveau Centre, qui s’est séparé de l’UDI. Je ne suis plus du tout actif au niveau local, j’ai renouvelé mon adhésion par amitié pour Hervé Morin.
La République En Marche ne vous tente pas ?
Je ne souhaite pas adhérer, ni avoir d’investiture En Marche si je suis candidat. Mais je fais partie de ceux qui pensent que le gouvernement actuel doit réussir. Il n’y a pas d’alternative.