Var-Matin (La Seyne / Sanary)

A : un concentré d’Audi

Seul constructe­ur premium allemand à être présent sur le segment des citadines sous sa propre marque, Audi persiste et signe en renouvelan­t son A1 de fond en comble

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Quoi de neuf ?

Après huit ans de bons et loyaux services, l’A1 cède sa place à une toute nouvelle génération, disponible seulement en carrosseri­e cinq portes. Véritable concentré d’Audi, elle adopte le nouveau style de la marque, avec des surfaces renflées délimitées par des arêtes marquées. On remarque aussi les épaules au-dessus des ailes arrière, un peu comme celles du Q8. Au-dessus d’elles, un montant incliné vers l’avant remplace les anciennes arches contrastée­s. Elles tranchent avec le toit lorsque celui-ci est traité dans une couleur différente de la carrosseri­e (+450 €). À ce propos, les combinaiso­ns sont légion pour personnali­ser l’A1. Parmi les autres traits distinctif­s, les trois fines ouïes horizontal­es au-dessus de l’imposante calandre, et les phares dont l’éclairage diurne forme des sortes de flèches vers l’extérieur. La petite Audi a aussi pris de l’embonpoint (+ 5,6 cm en longueur, +9,4 cm d’empattemen­t), au profit des places arrière.

À bord

La banquette accueille ainsi plus confortabl­ement deux grands adultes. Ils bénéficien­t de davantage d’espace pour leurs jambes, ainsi que d’une bonne hauteur sous plafond. Le coffre a progressé lui aussi, pour atteindre désormais la valeur honorable de 335 litres (+65 litres). L’ambiance à bord est réussie. Tout en conservant le niveau de finition qui distingue la petite Audi de ses rivales (à l’exception de certains plastiques dans les parties basses, toutefois), l’habitacle se modernise avec, notamment, une planche de bord plus anguleuse. La console centrale, maintenant orientée vers le conducteur, intègre un écran multifonct­ions de 8,8 ou 10,1 pouces. Derrière le volant, l’instrument­ation devient numérique, avec des graphismes très clairs. Mention spéciale aussi pour l’ergonomie du poste de conduite, dont les réglages permettent de trouver rapidement une bonne position.

Au volant

L’A1 n’ayant plus droit au diesel, on a le choix entre le trois cylindres 1.0 TFSI, décliné en 95 ou 116 ch, et les quatre cylindres 1.5 TFSI (150 ch) et 2.0 TFSI (200 ch). Nous avons pu tester celui de 116 ch, associé à la boîte auto S tronic (facturée 1 900 euros). Cette dernière s’est montrée rapide et fluide, maintenant à bas régime un bloc trois cylindres très discret et relativeme­nt sobre (environ 6,5 l/100 km sur un parcours routier mixte). Le régulateur adaptatif (600 €) facilite pour la part la conduite en embouteill­ages, même si l’aide au maintien dans la voie n’intervient, pour sa part, que comme une alerte de franchisse­ment. Une fois sur route dégagée, on peut enfin apprécier le confort des suspension­s et les belles qualités dynamiques du châssis. Dommage, la direction manque un peu de consistanc­e. Quant au petit bloc 1.0 TFSI, il fait preuve de bonne volonté quand on le sollicite davantage, et d’une sonorité sympathiqu­e, mais jamais envahissan­te.

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Photos © François Stagnaro / Sopress
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