Saint-Raphaël. Pas de registre.
Fréjus. Un registre, dédié aux doléances des Gilets jaunes, est actuellement disponible à l’accueil de l’hôtel de ville, place Formigé. Reçue dans le bureau du maire, une délégation a présenté le cahier de doléances des manifestants fréjusiens le mois dernier. Parmi les principales revendications : la volonté d’une mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne, la réindexation des salaires et des retraites, la diminution des privilèges de l’État, la réduction du nombre de hauts fonctionnaires ou encore la revalorisation de l’allocation pour les adultes handicapés. La municipalité affirme entretenir « un lien constant et quotidien » avec les Gilets jaunes.
Bagnols-en-Forêt. Un registre a été ouvert en mairie au lendemain de l’appel lancé par le président de l’Association des maires ruraux de France, Vanik Berberian. Disponible en mairie, le registre contient une série de doléances : remplacement de la Ve République par la VIe, suppression des avantages de tous les anciens présidents, révocation des élus véreux, augmentation raisonnable du niveau de vie des citoyens et démantèlement du Sénat, entre autres. « Il est fort possible que j’organise une réunion publique, déclare le maire de Bagnols, Michel Tosan. Dès la fin janvier ou dans le courant du mois de février, je n’ai pas encore pris de décision.»
Puget-sur-Argens. Le registre a été ouvert depuis le début du mouvement. « Augmentation du pouvoir d’achat, du Smic, baisse des taxes, volonté de mieux vivre et d’être enfin entendu, haine des élites qui gagnent beaucoup d’argent… » Voilà ce qui ressort principalement de ce registre », précise le maire, Paul Boudoube, qui a déjà reçu une délégation en mairie et mis à disposition une salle municipale pour l’organisation de réunions liées au mouvement.
Le Muy. « Tout ce qui a été noté sur ce registre sera transmis à l’État », assure la maire du Muy, Liliane Boyer qui, après avoir reçu des Gilets jaunes et leur avoir prêté une salle municipale rue Jules-Ferry, n’exclut pas l’organisation d’une réunion… « Mais je n’y participerai pas », précise-t-elle.
Roquebrune-surArgens. Des cahiers de doléances ont été mis en place en mairie d’honneur, au village, ainsi que dans les mairies annexes de la Bouverie et des Issambres. Destinés à recueillir les remarques, suggestions et propositions, ils seront ensuite transmis à la préfecture, puis envoyés à la Commission nationale du débat public et au gouvernement. Se disant prêt à mettre, autant que besoin, des salles à disposition si des réunions étaient organisées, le maire JeanPaul Ollivier précise toutefois : « Aider au grand débat dans l’intérêt général, ça oui ! Mais l’organiser, non. Car cela relève de la responsabilité exclusive du gouvernement.»
Les Adrets-de-l’Estérel. « Le débat républicain est prioritaire, assure le maire des Adrets, Nello Broglio. Voilà pourquoi une réunion publique est tout à fait envisageable dans la commune, et j’y participerai. » En attendant, un registre a été ouvert et est disponible à l’accueil de la mairie.