Mart et Scot se regardent en chiens de faïence
À chacune de ses assemblées générales, le Mouvement pour la rade de Toulon (Mart) porte son regard sur un sujet crucial pour le territoire. Mardi soir, le Schéma de cohérence territoriale (Scot) a été décortiqué
Des pages et des pages de diagnostic du secteur Provence - Méditerranée, d’orientations et d’objectifs, de cartographie. Le tout pour faire le territoire de demain, en mettant en cohérence les différentes politiques d’aménagement et en contribuant au développement durable et à la transition écologique. C’est ça le Schéma de cohérence territoriale. Le Scot pour les intimes. Et justement, à force de décortiquer sa version révisée et arrêtée fin 2018, certaines associations en deviennent très proches. Mardi soir, salle Bortolaso à Toulon, dans le cadre de l’assemblée générale de la fédération Mart (Mouvement pour la rade de Toulon), c’est un« regard associatif » qu’ont présenté Anne-Marie Reboul, présidente de Toulon @venir, et Annelise Muller, de France nature environnement Paca. Deux associations parmi les quarante-deux que regroupe Mart.
Meilleurs ennemis
Et c’est bien connu : ceux qui nous sont les plus proches sont souvent les plus critiques. Ainsi, ledit « regard associatif » s’est vite révélé peu convaincu. Taxant le Scot de « lieux communs » concernant le diagnostic ; d’« habile » quant à son calendrier, qui lui éviterait d’intégrer d’autres documents, tels que le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) ; d’« incomplet » s’agissant des points de vigilance repérés ; d’« indigent » pour ce qui est de la cartographie. En somme : pas assez ambitieux en termes d’objectifs, parfois régressifs, ni assez précis. Anne-Marie Reboul reproche même au document d’enterrer, l’air de rien, le projet de