Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Pourquoi une telle confiance ?

- P.-L. P.

Plus de cinquante ans après la disparitio­n du sous-marin Minerve, la confiance affichée par la Marine nationale interpelle. Pour l’expliquer, le capitaine de vaisseau Bertrand Dumoulin, porte-parole de la Marine nationale a évoqué hier les progrès technologi­ques dont on dispose aujourd’hui. « Les sondeurs de coque, et encore plus les drones sous-marins, qui n’existaient pas à l’époque de la disparitio­n de la Minerve, sont des moyens qui nous permettent aujourd’hui de reprendre les recherches avec optimisme ». Et pour mieux convaincre son auditoire, l’officier s’appuie sur deux exemples récents. « En 2017, l’épave du sous-marin italien Evangelist­a Torricelli, coulé le 23 juin 1940 aux abords de Grâce aux drones sous-marins, les espoirs de retrouver enfin la permis.

Djibouti, a été retrouvé par le navire Beautemps-Beaupré, lors d’une campagne hydrograph­ique en océan Indien ». Aux sceptiques qui pointent les 40 petits mètres de

profondeur par lequel gît le sous-marin transalpin, le commandant Dumoulin évoque alors le cas du San Juan, sous-marin argentin disparu, lui aussi après avoir implosé, le 15 novembre Minerve sont

2017. « Plus d’un an de recherches et 200 jours à la mer ont été nécessaire­s pour localiser l’épave par 900 m de fond. Et c’est justement un drone qui l’a détectée ».

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(Photo DR)

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