Daniel Hugonnet, ex-élu et fondateur de l’Omase, est décédé
La nouvelle de la disparition de Daniel Hugonnet est tombée jeudi et a suscité de l'émotion parmi les nombreux Seynois qui l'ont connu. Celui qui fut conseiller municipal communiste, sous les municipalités de Philippe Giovannini puis de Maurice Blanc, de 1971 à 1983, aura en effet durablement marqué la ville. Il fut notamment à l'initiative des centres aérés, des camps d'adolescents et des cours d'animateurs municipaux. On lui doit également les offres d'activités socio-éducatives d'une kyrielle d'associations dont il aura été à l'origine ou co-initiateur, entouré d'une équipe de bénévoles et professionnels de l'enfance et la jeunesse : du Mille club de Vignelongue à la Maison Associative Enfance Famille École (Maefe), en passant par l'Amicale seynoise des adolescents, Ciné-Jeunes, E-Lo-Jeunes, Vidéomase, l'Association maison intergénérationnelle de quartier (Amiq) ou Vivre en famille (Avef). Dans le champ de la prévention, de l'insertion sociale et professionnelle et de la formation, Daniel Hugonnet était impliqué dans l'Association de prévention et l'aide à l'insertion (Apea), l'Association seynoise pour l'insertion (Aspi) ou encore Pro-Jeunes.
Une vie au service de l’éducation
Il restera également comme le fondateur de l'Omase (Office municipal de l'action socio-éducative), regroupant jusqu'à une trentaine de ces associations seynoises. Sa vie au service de l'éducation et l'apprentissage aura d'ailleurs été consacrée par la remise, en 2002, de la médaille d'or de la jeunesse, des sports et de la vie associative.
Marc Vuillemot : « J’ai perdu un maître à penser »
Dans un communiqué publié hier, le maire Marc Vuillemot rend également hommage au conseiller municipal délégué à l'action socio-éducative et en charge de l'environnement. « Des milliers de Seynois de tous âges se remémoreront leur participation active aux opérations de reboisement de la forêt de Janas qu'il a organisées, des années durant, après les incendies qui affectèrent notre massif forestier, débouchant sur la création de l'association des Amis de Janas et du Cap Sicié. On lui doit également la réalisation de nos CRAPA, ces circuits d'activités physiques en coeur de forêt, mais également son concours décisif à la réalisation de notre station d'épuration des eaux usées Amphitria. Et c'est aussi grâce à lui que la culture s'est invitée au milieu de la nature, puisqu'il fit du fort Napoléon le centre culturel que l'on connaît aujourd'hui, dont l'activité rayonne bien au-delà de nos frontières communales ». « Comme tant d'autres Seynois, conclut Marc Vuillemot, j'ai perdu ce jeudi un formateur et maître à penser qui est loin d'être étranger à mon propre parcours de vie publique et associative. Et La Seyne pleure un de ses grands serviteurs dont elle aura à coeur d'honorer la mémoire dans les prochains jours ».