Vettel-Leclerc, une course qui démarrera fort
Si tous les regards étaient hier d’abord braqués sur le nouveau joyau de technologie ciselé à Maranello, star du jour, la question numéro , celle qui brûle les lèvres des tifosi depuis plusieurs mois, concerne la cohabitation à venir entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc. Comment le premier, tête couronnée puissance toujours en quête de la consécration suprême
dans l’habit de lumière de la Scuderia, digèrera-t-il le cuisant échec de lors de cette cinquième campagne en rouge au côté d’un jeune coéquipier désireux de s’affirmer illico presto ? Et celui-ci,
alors ? A ans, après une seule saison en F, certes rondement menée (e du championnat pilotes et meilleur débutant haut la main), saura-t-il faire abstraction de l’immense surcroît de pression pesant sur ses épaules pour soutenir la comparaison d’entrée ? Et pourquoi pas plus, si affinités ? Bon nombre d’observateurs, et non des moindres (voir ci-contre), pensent que le petit prodige monégasque peut très vite se montrer digne de son statut flambant neuf de ‘‘top gun’’.
« Charles, c’est Fernando »
Récemment interrogé par nos confrères italiens de La Gazzetta dello Sport et d’Autosprint, Massimo Rivola, ancien membre de l’étatmajor du Cheval Cabré - directeur sportif de l’équipe F de à , puis patron de la Ferrari Driver Academy dont est issu Leclerc plante bien le décor. «J’aieu l’opportunité de travailler avec Sebastian, quand il a débuté chez Toro Rosso, et avec Alonso, lors de sa première saison chez Minardi », confie l’homme qui vient de prendre en main la destinée du team Aprilia en MotoGP. « Charles, c’est Fernando. En qualifications, il possède la même hargne, la même faculté à obtenir des résultats incroyables. Soyez sûrs qu’il va viser haut dès les premières courses. Un pilote précoce et fort, ce qui est une arme à double tranchant, car on ne peut pas toujours battre le leader, gagner tout de suite. Il faudra donc voir comment il réagira mentalement si cela arrive. » Certains se plaisent à prédire un remake de la terrible guerre Hamilton-Alonso chez McLaren en ... « Je pense que Ferrari gèrera mieux la situation », tempère Rivola. « Une lutte houleuse entre Vettel et Leclerc pourrait déstabiliser l’équipe. Donc j’espère que l’on donnera les même chances à l’un et l’autre pour que le meilleur l’emporte au final. En fait, tout dépendra de leurs performances respectives lors des premières courses. » C’est une certitude, en effet : lors du coup de gong initial de ce combatlà, dans un mois pile à Melbourne, il n’y aura pas de round d’observation.