Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Une famille azuréenne a rencontré le juge d’instructio­n

- CH. P.

Depuis Nice, Aïcha et Yamina Hamadou suivent de près l’évolution du travail des gendarmes qui enquêtent sur Nordahl Lelandais. Depuis la nuit du 8 au 9 septembre 2012, elles s’interrogen­t sur la disparitio­n d’Ahmed, 44 ans, leur frère, aux abords du fort de Tamié près d’Albertvill­e. Cette affaire fait partie des quarante dossiers dans lesquels l’hypothèse d’une interventi­on de Lelandais est sérieuse. Le téléphone du suspect a borné dans les parages cette nuitlà. « Cela ne préjuge de rien mais c’est troublant », remarque Me Corinne Hermann, avocate de la famille Hamadou, qui a demandé au juge d’instructio­n toute une série d’actes. « La famille a rencontré le magistrat en novembre. Nous avons posé de nombreuses questions. Nous attendons des réponses. Les investigat­ions sont en cours. » Pour Aïcha Hamadou, il ne fait aucun doute qu’Ahmed, si soucieux de ses proches, est décédé. Sa disparitio­n fait écho à celle de Jean-Christophe Morin, un an plus tôt, au même endroit. Arrivé en voiture pour assister à un festival de musique reparti à pied (comme Ahmed), il n’a jamais réapparu. Ahmed Hamadou, serrurier de formation, mais sans emploi au moment des faits, habitait La Bridoire, à l’ouest de Chambéry, à cinq minutes de Pont-de-Beauvoisin, ville où la petite Maëlys a disparu. Est-il monté dans la voiture de Lelandais pour rentrer chez lui ? Cette question taraude sa famille.

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