Tous primo-accédants !
Aujourd’hui, 40% des 25-65 ans comptent acheter un bien immobilier dans les cinq prochaines années
Plus d’un locataire sur deux souhaite devenir proprétaire de sa résidence princiale (1). Les raisons sont simples et plutôt unanimes : “ne plus payer de loyer” (47%) et “pouvoir faire ce que l’ont veut chez soi” (44%). Chez les plus de 50 ans, on pense aussi à « préparer la retraite » (31%) et « disposer d’un bien à transmettre aux enfants » (2). Et ils sont nombreux à sauter le pas en achetant pour la première fois. Grâce aux faibles taux d’emprunt, le profil des primoaccédants a même changé. Désormais, on emprunte de grosses sommes sur une longue période (vingt ans environ). Et avoir un faible apport (18 500 euros en moyenne contre 55 000 euros en 2015 et 70 000 en 2014) et un “petit revenu” mensuel n’est plus un handicap.
Des ménages plus modestes
En effet, le montant moyen d’une transaction immobilière était de 234 162 euros en 2018 contre 230 867 euros en 2017. Et le revenu moyen d’un foyer emprunteur était de 4 376 euros nets mensuels contre 5 134 euros en
2017 et 5 500 en 2016 (3). L’accession à la propriété est ainsi à la portée de tous. Vous pouvez même envisager un achat sans apport personnel grâce au prêt immobilier de 110% (100 % du prix du bien et 10 % de frais annexes (notaires, honoraires d’agence, garanties)).
Un calendrier et un budget précis
Un primo-accédant se doit de tenir un budget précis, surtout dans les premiers mois. Il faut tenir compte des mensualités, des futures charges et avoir une
épargne de précaution en cas d’imprévus. On estime celle-ci entre trois et six mois de loyer. « C’est aussi pour cette raison que les primo-accédants préfèrent souvent le neuf, explique Franck Rolloy, directeur général de Promogim. Ils font attention à leur budget et dans le neuf, le coût d’entretien est plus faible, tout comme les coûts de chauffage car les nouveaux logements sont économes en énergie. » Attention, il est également préférable de ne pas déménager dans un avenir proche.
Il vaut mieux attendre au minimum cinq ans avant de revendre. Dans le cas contraire, les frais liés à l’achat, notamment les frais de notaire, ne sont pas amortis. De plus, les mensualités des premières années de remboursement d’un prêt sont principalement constituées d’intérêts, et non de capital. Le revendeur sera donc perdant. 1. Sondage CSA pour Empruntis, 2018. 2. Etude Ifop, 2018. 3. Chiffres Meilleurtaux.com.