Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Être pompier volontaire c’est être passionné »

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Depuis l’adolescenc­e, le jeune homme de 27 ans voulait être pompier. Après avoir réussi le concours (qui comporte des épreuves physiques, orales ainsi qu’un entretien) pour devenir pompier volontaire à 18 ans, il réalise sa formation de plusieurs mois pour devenir secouriste volontaire. Une fois sa formation validée, il intègre la caserne la plus proche de chez lui et rejoint la famille des pompiers volontaire­s varois.

Un rêve d’enfant

« J’ai toujours voulu aider les gens, explique Grégory, pompier volontaire à Sanary. Au départ, je voulais en faire mon métier principal, c’était un véritable rêve de pouvoir être pompier volontaire à temps plein. Aujourd’hui, même si j’ai un autre métier à côté, les pompiers restent une part très importante de ma vie. » Car Grégory, qui a décidé de rester volontaire après réflexion, « vit et pense pompier ». «J e ne me vois pas arrêter. Je continuera­i jusqu’au bout, même si parfois c’est difficile de conjuguer vie profession­nelle, personnell­e et mes permanence­s chez les pompiers. C’est quelque chose de tellement important pour moi. Être pompier volontaire, c’est être passionné. On sauve des biens, on aide des gens, on ne sait jamais ce qu’il va se passer, c’est un métier passionnan­t qui est chaque jour unique. Parfois tu fais un début d’incendie dans un salon, le lendemain tu es appelé pour un serpent caché dans une voiture. » Et l’envie de devenir pompier volontaire, le Varois l’a eue très jeune.

Rester opérationn­el

« En 2006, il y a eu un feu de forêt en pleine nuit dans l’Hérault. Nous étions sur place avec ma famille. Avec mon père nous sommes restés sur place pour indiquer les chemins aux secouriste­s. C’est à ce moment-là que j’ai compris que les pompiers allaient prendre une grande place dans ma vie. C’est là où je me suis dit : je veux devenir pompier. » Et si les volontaire­s sont moins souvent en poste, ils n’en restant pas moins en constant “recyclage”. « Que ce soit en incendie, en secourisme... nous avons un nombre d’heures de formation obligatoir­e pour pouvoir rester opérationn­els. Quand nous sommes au contact de la population, il n’y a pas écrit pompier volontaire ou profession­nel. Nous avons le même uniforme, nous devons faire les mêmes gestes. Ça demande du travail mais c’est un choix. Être pompier volontaire doit être une passion. »

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(Photo L.H.) Gregory est pompier volontaire au grade de caporal à Sanary.

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