Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Les mecs y vont ! Ce sont des vaillants »

- ENTRETIEN RÉALISÉ PAR L. SEGUIN

S’il existe un joueur susceptibl­e de nous éclairer sur ce handball hongrois que l’on découvre aujourd’hui, c’est bien lui. Prêté par Veszprém au club slovène du RK Celje depuis le mois de septembre, William Accambray nous parle du championna­t hongrois qu’il a découvert en  après trois saisons au PSG. Et à écouter le triple champion du monde (,  et ), les Raphaëlois ne doivent pas s’attendre à une partie de plaisir…

William, vous voici donc en Slovénie. Comment se passent vos premiers mois à Celje ?

Bien. Nous sommes en tête du championna­t et si l’on gagne nos deux prochains matches de Ligue des champions, nous pourrons atteindre les huitièmes de finale. Il faudra faire un exploit contre le PSG chez nous, mais nous n’avons rien à envier à ces clubs là, puisque l’on vient de s’incliner d’un petit but à Flensburg après avoir perdu là aussi d’un but contre les Hongrois de Szeged.

Un club de Szeged que vous connaissez bien pour l’ avoir affronté sous les couleurs de Veszprém. Que pouvez-vous nous dire de ce handball hongrois que l’on découvre avec Saint-Raphaël ?

Ça joue quand même bien au handball. Mais ce n’est pas non plus le niveau du championna­t de France. Là-bas, deux équipes, Szeged et Veszprém, dominent. Et à part chez ces deux clubs, il n’y a pas beaucoup de grandes salles. La plupart des matches se jouent donc dans de petits gymnases. Celui de Balatonfür­edi ne doit d’ailleurs pas être homologué par l’EHF.

Oui, et Saint-Raphaël va donc affronter Balatonfür­edi à Veszprém. C’est un haut lieu du handball européen, mais contre

Berlin, on comptait   spectateur­s pour une salle capable d’accueillir   personnes. Les Hongrois ne s’étaient pas déplacés en masse…

À Veszprém, l’engouement tourne surtout autour de la Ligue des champions. En championna­t, il n’y a pas foule non plus. Et puis même si Balatonfür­ed est proche, ce n’est pas le club local.

On l’aura compris, les Raphaëlois ne sont pas promis aux enfers en tribunes. Mais sur le terrain ? Que pouvez-vous nous dire du style de jeu hongrois.

Ce sont des vaillants ! Ils aiment aller au combat. Les mecs y vont ! Ils vont au duel. Je dirais qu’ils sont vaillants et combatifs. Alors il faudra se méfier...

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(Photo AFP)

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