L’électricité rétablie hier sur le Domaine de La Bergerie
Après un peu moins d’une semaine sans courant,depuis l’incendie du transformateur mercredi dernier, un groupe électrogène installé sur le site devait hier soir réalimenter ses 800 résidents
Ouf ! Après quasiment une semaine d’interruption totale, le courant devait enfin revenir hier en fin d’après-midi sur le Domaine de La Bergerie au Castellet où un groupe électrogène a été installé et devait être mis en service. Mercredi dernier, vers 23 heures, un incendie dû à une surtension s’était déclaré au niveau du transformateur, détruisant notamment le tableau d’alimentation électrique du domaine et des câbles, plongeant ses 800 résidents (1 200 en été) et 550 emplacements habités dans le noir (Var-matin du 22 février). Si Enedis a très vite sécurisé l’installation en coupant l’arrivée d’électricité en amont, le transformateur défectueux est privé et c’était donc à l’actuel propriétaire du site (actuellement sous gestion communale) de prendre à sa charge les réparations.
, M€ pour la reprise du réseau
« Nous n’avons pas eu de chance, déplore la maire Nicole Boizis, présente hier matin à 11 heures sur le domaine pour attendre l’arrivée du groupe électrogène qui est arrivé avec un léger retard, à 13 h 30. La révision du transformateur était programmée mardi 26 février. Et nous avions pourtant sensibilisé Nicoles Boizis, maire du Castellet, était présente hier en fin de matinée sur le domaine de La Bergerie où un groupe électrogène devait être installé pour rétablir l’alimentation électrique.
les résidents à ne pas trop tirer d’électricité. Les problèmes de surtensions nécessitant des interventions étaient récurrents ». La commune a géré au mieux la crise. Au lendemain matin de la coupure de courant, Nicole Boizis, qui avait passé une partie de la nuit sur place, a recensé les personnes et les familles pour qui le raccordement à l’électricité était vital. « Seize familles ont été relogées dans des hôtels de
la commune, celles qui vivaient avec des enfants en bas âge, deux personnes âgées et quatre personnes sous respirateur électrique. La grande majorité des résidents s’est débrouillée, certains ont acheté un petit groupe électrogène », complète Nicole Boizis. Toutes les familles regagneront le domaine aujourd’hui, jeudi. Le groupe électrogène devant être mis en service hier en fin d’après-midi, une fois chaque raccordement individuel
vérifié. « L’installation de ce groupe électrogène sera temporaire », indique encore la maire. Le timing était vraiment mauvais. L’incendie est survenu alors que le conseil municipal du Castellet, lors de sa séance du 28 janvier, a voté une délibération demandant une subvention de 35 % au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux et/ou de la dotation de soutien à l’investissement local pour
la reprise du réseau électrique de La Bergerie, avec la pose de compteurs électriques individuels raccordés à chacun des emplacements. Un investissement total évalué à 1,5 M€. «A ma demande, le préfet du Var m’a confirmé mardi qu’il accélérait la procédure de dotation de cette subvention », conclut la maire qui espère que les travaux seront engagés dans l’année. La reprise du Domaine de La Bergerie – actuellement sous gestion communale – par un investisseur privé serait imminente. Trois groupes de gestion de campings et de parcs résidentiels d’importance nationale, voire même internationale, sont dans le trio de tête des repreneurs présélectionnés par la commune pour la qualité de leur projet. « Ce qui m’importe avant tout et qui me motive depuis toujours, c’est le bienêtre des résidents du domaine », rappelle la maire Nicole Boizis, très attachée à la sauvegarde du site. La commune, propriétaire des terrains de La Bergerie en plein remous depuis la mise en liquidation de la société civile foncière qui le gérait en octobre , cédera les terrains au repreneur dont elle exigera des garanties quant au maintien des résidents sur le site, au prix estimé par les Domaines, soit , M€. « J’espère arriver à une conclusion heureuse dans ce dossier d’ici la fin de mon mandat », conclut Nicole Boizis.