Une histoire houleuse
Les vingt hectares du Domaine de La Bergerie, sur les hauteurs du Castellet, à quelques kilomètres du mythique circuit Paul Ricard, ont été acquis en par le maire de la commune étendue, à l’époque Gabriel Tambon qui souhaitait offrir aux Castellans un lieu de verdure et de promenade. Le site, aménagé en parc résidentiel de loisirs, a connu le déclin en -. Avec les difficultés financières rencontrées par la Société civile foncière de La Bergerie (SCF) qui exploitait un bail emphytéotique que lui avait concédé la commune du Castellet le er janvier et l’Association syndicale libre (ASL) du domaine déjà en faillite en . La gestion d’un syndic douteux, les problèmes liés au non-paiement des charges, la dégradation des conditions de recouvrement, l’insécurité engendrée par l’occupation illégale des locaux, ont conduit à la liquidation judiciaire du domaine, confirmée le er octobre . Nicole Boizis, devenue maire du Castellet après le décès de Gabriel Tambon, a alors pris le problème à bras-le-corps et s’est d’abord employée, dans l’urgence – avec l’appui du préfet du Var – à empêcher toute coupure de courant et d’alimentation d’eau courante, qui auraient été catastrophiques pour les résidents du domaine. Dans le même temps, elle a accéléré le dossier de reprise en lançant une procédure d’appel à manifestation d’intérêt pour l’avenir du domaine. Elle touche bientôt au but.