Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Plus de   clients

À SANARY, SIX MOIS APRÈS L’OUVERTURE DU CASINO

- PROPOS RECUEILLIS PAR ANNE FUERXER

Six mois après l’ouverture du casino de Sanary, ses dirigeants ont toujours le sourire. Et pour cause : «Plus de 115 000 clients » ont franchi la porte de la salle des jeux depuis, assurent-ils, sans compter tous ceux qui assistent aux nombreuses animations culturelle­s (voir cidessous). Cette fréquentat­ion est d’autant plus encouragea­nte pour le “vaisseau amiral” du groupe Vikings Casinos, dirigé par Luc le Borgne, qu’il a ouvert en fin d’été (le 29 août 2018). Il s’apprête donc à vivre sa première saison touristiqu­e. Rencontre avec Gérald Russo, directeur du casino de Sanary, et Stéphane Hourcastag­nou, président (également à la tête de l’établissem­ent de Fréjus).

L’attractivi­té du casino sur ces six premiers mois est aussi une bonne nouvelle pour la ville. Quel est le montant des sommes que vous lui avez reversées ?

A fin février, nous avons reversé environ   euros à la commune. Et, d’ici fin octobre (l’année fiscale des casinos débutant le

er novembre, Ndlr), on estime que le montant atteindra environ , million d’euros. Ce qui est conforme à nos prévisions.

Et pour les clients, le taux des mises redistribu­ées est-il toujours aussi élevé qu’à l’ouverture ?

Oui, il s’élève exactement à , %. Ce taux particuliè­rement élevé

() est un choix du groupe Vikings ; à Fréjus aussi, on approche les  %. Nous avons choisi des machines attractive­s qui permettent de jouer longtemps, dans le but que les gens passent un bon moment. Chaque semaine un jackpot de   à   euros est

gagné.

Outre les jeux, qu’en est-il des animations culturelle­s ?

Si nous avons baptisé notre bar

“Café des arts”, ce n’est pas par hasard ! Il accueille trois à quatre animations culturelle­s par mois. Certaines conférence­s ont attiré plus d’une centaine de personnes ! Et il y a aussi les spectacles et dînerscaba­rets dans la salle Le Colombet, sans oublier les spectacles présentés en coréalisat­ion avec le théâtre Galli. L’ensemble représente un budget de plus de   euros. Nous avons mis le paquet sur le culturel, nous allons

bien au-delà de nos obligation­s ().

Dès l’ouverture, vous avez refusé l’entrée au casino à des centaines de personnes n’ayant pas une tenue correcte. Etes-vous toujours aussi stricts ?

Bien sûr ! Nous ne changerons pas notre politique dans ce domaine, même s’il nous arrive encore souvent de refuser du monde. Cela correspond aux trois axes prioritair­es du groupe Vikings : l’accueil, la propreté et la

sécurité. Le dress code est

() clairement précisé sur une grande pancarte devant l’entrée.

D’où vient principale­ment votre clientèle ?

A environ  % du Var et  % des Bouches-duRhône. Parmi les Varois, les clients viennent en très grande majorité d’un secteur allant de Bandol à Toulon, mais certains viennent aussi de plus loin.

Quels sont vos projets ?

Nous venons de nous engager – c’est un voeu de M. Le Borgne – dans une démarche de certificat­ion ISO  version  (certificat­ion du management de la qualité). Si nous l’obtenions, nous serions le premier casino de France certifié ! Et, comme c’est notre première année, nous sommes dans les startingbl­ocks à l’approche de la saison : nous nous préparons à accueillir une nouvelle clientèle qui ne nous connaît pas encore à partir de Pâques, il faudra la séduire pour qu’elle revienne cet été ! Nous cherchons en permanence à nous améliorer.

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(Photo Dominique Leriche) Stéphane Hourcastag­nou (à gauche), président, et Gérald Russo, directeur, présentent le gros lot de la nouvelle tombola, dont le tirage aura lieu le  mars prochain : une Mercedes Classe C cabriolet AMG line.

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