Carole Rocca participe à la légende de Marie-Madeleine
Dans la longue série des livres et essais qui sont nés de l’extraordinaire histoire de Marie-Madeleine, première des apôtres de Jésus de Nazareth ayant raconté sa résurrection, l’ouvrage romanesque de Carole Rocca apporte une dimension contemporaine à des événements qui dépassent le temps. Carole Rocca, qui habite La Seyne depuis sa naissance à Mar Vivo, est guide-conférencière, spécialisée dans les arts paléochrétiens. Et à ce titre, diplômée en outre dans l’histoire des arts, elle parcourt le monde, partout où les hommes ont construit des monuments à la gloire de leurs dieux. Son intérêt pour les recherches sur la spiritualité, qui établit les liens étroits entre les religions, l’a conduite du Mexique aux Indes et de l’Egypte aux terres provençales. C’est précisément cette corrélation biblique qui l’a poussée à écrire une déroutante et passionnante histoire autour d’une belle femme aux longs cheveux roux apparaissant au fil des siècles, pour secourir. L’auteur met en scène des époques, des lieux, des personnages et des événements qui semblent étrangement disparates, mais qui font la trame d’une histoire sans fin. Une histoire que l’on peut lire d’un trait ou chapitre après chapitre, au fil des aventures qui conduisent le lecteur, à Saint-Maximin, dans la forêt de Plan-d’Aups jusqu’à la Sainte Baume. Le titre incongru de ce roman, explicité au fil de la lecture, n’est pas anodin et participe au mythe comme à la légende attachée à Marie la magdalénienne. Avec « Histoire d’un livre qu’il ne fallait pas écrire », Caroline Rocca ouvre de nouvelles arcanes. « Histoire d’un livre qu’il ne fallait pas écrire », de Caroline Rocca. Editions Les Presses du Midi. pages. euros.
Deux installations finalement prévues
Mais le projet initial a quelque peu évolué, explique Angela Freres, professeur d'histoire de l'art aux Beaux-arts : « Après recensement des constats et attentes, il est apparu que ce coin de la place n'est pas sur l'axe principal