À 91 ans, Robert Hossein multiplie les projets
Le monstre sacré du septième art a été invité par Henry-Jean Servat et le mythique cinéma à présenter deux films de son immense carrière. Projections, anecdotes et secrets de tournages...
Quelle affiche de rêve ! Un monstre sacré du septième art dans le plus ancien cinéma du monde... Samedi soir, dans le cadre de sa programmation, l’Eden Théâtre de La Ciotat a accueilli l’acteur, metteur en scène, scénariste, réalisateur et dialoguiste Robert Hossein, qui a présenté deux films de son immense carrière : Le repos du guerrier (1962), de Roger Vadim, et Angélique, marquise des Anges, de Bernard Borderie (1964). La soirée, qui a fait salle comble, était animée par une autre icône, l’écrivain et journaliste HenryJean Servat, habitué de la salle et à l’origine de la venue de Robert Hossein.
« Très touché et heureux »
Et, assurément, 57 ans après le premier film projeté, c’est loin d’être le repos du guerrier pour Robert Hossein, qui, à 91 ans, accompagné de son épouse Candice Patou, a assisté avec un plaisir renouvelé aux deux projections (lire ci-dessous). Avec un public aux anges, qui a pu goûter et prendre part à un truculent dialogue, riche en anecdotes et secrets de tournage. Celà grâce à l’excellente mémoire du comédien – ovationné à de multiples reprises – associée à la culture encyclopédique d’Henry-Jean Servat. « Je pensais qu’on allait m’offrir un gâteau mais l’idée est merveilleuse. Je suis infiniment touché, très heureux d’être parmi vous », a remercié Robert Hossein qui, dans la tradition, dispose d’un fauteuil de metteur en scène à son nom. Un public conquis a pu vérifier la fulgurance d’Henry-Jean Servat. En aparté, ce dernier confiait :
« Pour un cinéphile, il n’y a pas de plaisir plus intense que d’assister à une projection avec l’acteur du film à côté de vous ».