Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Bientôt, la commune ne sera plus traversée par les poids-lourds »

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N’y aura-t-il plus de camions sur cette route un jour ?

Nous y sommes presque ! Je ne vous dis pas les démarches administra­tives qu’il faut pour y arriver... Il y a des gens totalement insupporta­bles dans l’Administra­tion : c’est de l’existentia­lisme pervers ! Mais, bientôt, la commune ne sera plus traversée par les poids lourds.

Pourquoi une piste cyclable n’a-telle pas été prévue ?

Parce que vous n’avez pas de vélo ! (rires) De temps en temps, dans ce pays, on véhicule des utopies. Et une piste cyclable n’est pas envisageab­le sur l’Ancien chemin de Toulon.

Concernant la vitesse des véhicules, il faut aussi réduire celle des motos et les empêcher de doubler...

Je ne mettrai pas de dos-d'âne : c’est une “boucherie” et il n’y a pas plus d’accident à Sanary, où il n’y a pas de dos-d'âne, qu’à Bandol ou Six-Fours, où il y a des dos-d'âne tous les  mètres. Les seules solutions, ce sont les radars pédagogiqu­es et les jumelles de la police municipale, à laquelle j’ai demandé de “tourner”, de ne rester à un même endroit qu’une demi-heure, et... d’être visible : le but n’est pas forcément de verbaliser mais d’obliger à réduire la vitesse. Je n’ai pas de solution miraculeus­e... mais, si vous en avez, je prends !

Les travaux sur l’Ancien chemin de Toulon permettent-ils d’installer également la fibre optique ?

Oui, puisque l’Ancien chemin de Toulon est l’épine dorsale de ce déploiemen­t, et cela va très vite.

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