Julien Sandrel, intrigue autour d’un secret de famille
Après le succès fulgurant de son premier roman La Chambre des merveilles, vendu à plus de 70 000 exemplaires, l’auteur hyérois sort demain son nouvel ouvrage, La Vie qui m’attendait
Il a fait une entrée fracassante et par la grande porte dès son premier roman. Il y a un an, presque jour pour jour, La Chambre des merveilles (paru aux éditions Calmann-Lévy) écrit par le Hyérois Julien Sandrel, était lancé comme une météorite dans l’univers littéraire. Depuis, 70 000 exemplaires au moins ont été vendus en France et bien au-delà. À la veille de la sortie de son deuxième roman, La Vie qui m’attendait, le romancier nous livre ses impressions sur son incroyable parcours avant sa première séance de dédicaces qu’il a réservé, samedi, à sa ville natale.
Il y a un an paraissait votre premier roman. La Chambre des merveilles est traduite en langues. Comment vous sentezvous à la veille de la sortie de votre nouveau roman ?
C’est encore plus stressant que pour le premier ! Je me demande si les lecteurs vont aussi l’aimer. Il y a un effet de comparaison qui crée du stress. Mais par rapport à mon premier roman, ce fut plus confortable en ce qui concerne l’écriture. J’avais mon éditrice qui, dès le début de l’aventure, a posé un regard professionnel. Et pendant ce temps, La Chambre des merveilles poursuit son chemin. Le mai, le livre sort aux États-Unis sous le titre de The Book of wonders. La couverture du livre a totalement été adaptée pour le marché américain.
Bien avant la sortie, le livre avait séduit l’étranger. Comment expliquez-vous ce succès ?
Dès la foire du livre de Francfort en , il y a eu un engouement à l’international. Quand on me parlait de traductions, je pensais aux pays limitrophes : l’Italie, l’Espagne... mais nous sommes allés bien au-delà. Il y a une version chinoise, japonaise, ukrainienne, russe... En Islande, La Chambre des merveilles est entrée cet été dans la liste des best-sellers. C’est un honneur pour moi d’être ainsi reconnu par un pays de habitants, grand amateur de littérature. Je pense que ce qui plaît, c’est le fait que l’histoire de Thelma, une quadra absorbée par son travail et de son fils Louis, ans, victime d’un terrible accident et plongé dans le coma, est universelle. C’est une histoire d’amour mère-fils qui résonne ailleurs.
Votre lectorat est aussi très large...
Lors des séances de dédicaces dans les salons de livres, j’ai été surpris de retrouver trois générations : les grandsparents, les parents et leurs enfants. C’est l’universalité là encore du récit où chacun se retrouve ; à la fois dans les rêves d’un ado mais aussi dans les pensées des adultes. Le livre – [qui sortira en Livre de poche le mars a été sélectionné pour le Prix Méditerranée des Lycéens, Ndlr] parle à plusieurs générations.
Les droits d’adaptation de votre premier roman ont été achetés par les producteurs de La Famille Bélier ,de La Promesse de l’aube. Où en est le projet cinématographique ?
Les droits ont été achetés très vite par la société Jerico productions. Le faire totalement. En termes de rythme de travail, c’est aussi intense. Il y a l’écriture et l’accompagnement du livre et je m’y consacre à temps plein.
Comment écrivez-vous ?
Quand je suis en phase de construction de l’intrigue, je pose des notes sur le papier, je jette mes idées. Je fais des recherches, je travaille sur la psychologie des personnages. Ensuite, je travaille sur ordinateur pour le synopsis. L’histoire que je soumets à mon éditrice vient alors petit à petit.
Avec La Vie qui m’attendait qui sort ce mercredi mars, c’est un nouveau départ ?
Le film pourrait devenir réalité d’ici à ans ”
C’est une forme différente du premier. Ilyaune intrigue qui se construit au fur et à mesure. J’aime beaucoup lire des intrigues fortes, pas mal de polars et des thrillers. L’histoire d’un secret de famille à percer s’est imposée. Il y a ce personnage de Romane, une femme qui ne comprend pas certains blocages dans sa vie. Il y a cette remontée jusqu’à ses origines qui va l’autoriser enfin à comprendre et à vivre. L’écriture s’articule autour d’un mystère avec une gestion du suspense. Loin de La Chambre des merveilles.