Fédérale Union sportive seynoise : Arniaud ne baisse pas les bras
Malgré la mauvaise série de son équipe, l’entraîneur-joueur des trois-quarts seynois reste persuadé que l’USS parviendra à se maintenir en fédérale 1 à la fin de la saison
Vingt-quatre heures à peine après la défaite face au RCHCC, Frédéric Arniaud avait déjà digéré ce revers. Mieux même, il se voulait résolument optimiste et surtout combatif afin de sortir l’USS de la mauvaise passe dans laquelle elle est embarquée depuis des mois. Un état d’esprit à son image : un compétiteur acharné qui ne lâche jamais rien.
Malgré cette nouvelle défaite, vous croyez plus que jamais au maintien ?
Bien sûr. Si on maintient la même intensité dans nos derniers matches que celle que nous avons mis à Nice ou face au RCHCC, cela va payer. Hormis cela, c’est l’état d’esprit qui compte le plus désormais. Si tu n’y crois plus, c’est que tu n’es pas un compétiteur. Si tu n’es pas un compétiteur, tu n’as pas à jouer au rugby, encore moins à La Seyne.
Vous pensez votre groupe mobilisé, bien qu’il semble touché moralement ?
Quand tu enchaînes autant de défaites, il est normal d’accuser le coup. Tu as forcément tendance à montrer des signes de fébrilité car tu es en déficit de confiance. Cependant, je note que les joueurs sont toujours solidaires et que tout le monde tire dans le même sens. Beaucoup d’équipes auraient déjà explosé. Pas nous. Le vestiaire fait bloc. C’est une vraie force sur laquelle nous allons nous appuyer.
Il semble néanmoins que vous ayez un gros souci à finir vos matches avec zéro point inscrit entre la
et lors de vos quatre dernières rencontres ?
e e Si les matches duraient minutes, on serait dans les cinq premiers (sourire). C’est effectivement un souci, mais on touche du doigt notre système entre un club comme le nôtre qui s’entraîne trois fois par semaine face aux autres qui sont à deux séances par jour. De plus, on n’a pas l’effectif pour avoir quarante joueurs de même niveau comme le RCHCC. Aujourd’hui, on a des jeunes qui ont beaucoup progressé, mais qui n’ont pas encore le niveau de la fédérale . Leur évolution est hyper intéressante pour les années futures. Mais sur l’enchaînement de matchs, c’est difficile. On n’arrive pas à tenir minutes sur le même tempo.
Comment faire alors pour gagner dans ces conditions ?
Déjà, on a la chance d’avoir quasiment vidé notre infirmerie. L’effectif est plus étoffé avec plus de joueurs aguerris à la fédérale . Après être passés à côté sur certains matchs, notamment en janvier, les joueurs cadres jouent désormais pleinement leur rôle. C’est important. Il va falloir se montrer surtout plus performant dans la gestion des temps faibles que nous allons avoir. Par l’occupation du jeu au pied par exemple et en réduisant la voilure en termes de jeu pour ne pas exploser physiquement.
Pour votre première saison sur le banc, vous imaginiez des débuts certainement moins compliqués ?
C’est dans la difficulté qu’on apprend le plus. Du coup j’apprends beaucoup (rire) ! Il est certain que nous allons tirer beaucoup d’enseignements de cette saison pour ne pas commettre les mêmes erreurs l’an prochain en termes de gestion ou de préparation notamment. Mais il y a d’abord le club à sauver et nous allons y parvenir. J’en suis convaincu. On peut gagner nos trois matches à domicile, même contre Bourgoin, et aller chercher des points à Mâcon ! Il est interdit d’abandonner. Selon les divers scénarios, cinq ou six points peuvent suffire pour se maintenir. Il est donc hors de question de se montrer résigné. Bien au contraire !