La carte scolaire adoptée « dans le calme »
Réuni hier en préfecture, le conseil départemental de l’Éducation nationale a adopté la carte scolaire pour la rentrée 2019. Comme annoncé dans nos colonnes samedi, avec quelque 89 613 élèves attendus, elle prévoit 47 ouvertures de classes (5 en maternelle et 42 en élémentaire) et 24 fermetures (12 en maternelle et 12 en élémentaire). Dans le détail, l’inspection d’académie se base sur des effectifs en augmentation globale de 105 élèves et annonce 24 créations d’emplois. Au-delà des chiffres, c’est l’ambiance qu’a commentée Olivier Milangre, l’inspecteur d’académie, à l’issue de la réunion avec les maires, les représentants des collectivités territoriales, les syndicats enseignants et les représentants des parents d’élèves. « Ce que je retiens, c’est le calme. Il n’y a pas eu un vote d’opposition et pas une manifestation », se félicite le grand patron de l’Éducation nationale dans le département. Pourquoi ? « Parce qu’il y a un travail préparatoire et un travail de transparence qui est réalisé en amont, estime-t-il. Depuis qu’on le fait, il y a une vraie mobilisation. En décembre, nous envoyons à chaque maire qui a une école les prévisions d’effectifs. Nous leur demandons leur avis. Avant, on avait peut-être 40 % de maires qui répondaient ; désormais on est à plus de 90 %. »
« Équilibre territorial »
L’inspecteur d’académie perçoit dans ce « calme » la traduction de sa politique, laquelle veille « à ce que le monde rural ne se sente pas délaissé. Il ne doit pas subsister dans l’esprit d’un maire ou d’un parent d’élèves du rural qu’il est sacrifié. On accorde la même attention à Collobrières qu’à La Seyne-sur-Mer en REP +.» Compte tenu de cette ambiance et contrairement aux années précédentes, l’inspection d’académie ne prévoit pas de nouveaux ajustements au mois de juin. Le rendez-vous est directement prévu en septembre. «Ona réglé le maximum de situations pour éviter de rouvrir des discussions artificielles en juin. » explique Olivier Milangre.